jeudi, 13 mars 2008
Black Cat Bone
(Alligator Records – 2007)
Durée 41’57 – 13 Titres
http://www.leerocker.com
http://www.myspace.com/leerocker
 On le connaît surtout pour son rôle primordial dans la naissance des Stray Cats au début des années 80 et pour la petite quinzaine d’années durant laquelle il aura animé le groupe en grimpant sur sa contrebasse mais ce n’est là qu’une des facettes de Lee Rocker puisque ce chanteur et compositeur originaire de Long Island a rondement mené sa barque dans diverses formations et en solo, reprenant à son compte un solide bagage rockabilly et se faisant vraiment remarquer lors de la sortie en 2006 de son premier opus chez Alligator Records, « Racin’ The Devil ». Accompagné de Buzz Campbell et Brophy Dale aux guitares et Jimmy Sage aux drums, Lee Rocker a très vite rebondi sur le succès de cet ouvrage et lui a donné une suite logique toujours sur le prestigieux label chicagoan de Bruce Iglauer … Born under a good sign ?
Il a la plume chatoyante et la contrebasse inspirée et c’est toujours avec le même plaisir que l’on retrouve Lee Rocker sur nombre de compositions qui tiennent particulièrement bien la route, le groove inné du bassiste se mariant avec beaucoup d’ingéniosité à des chansons que l’on retient instantanément tant elles semblent avoir été écrites pour durer indéfiniment. Un poil d’americana pour bien montrer d’où il vient, un soupçon de blues pour mettre du baume au cœur et une grosse énergie festive, il n’en faut pas plus à Lee Rocker pour nous imposer des hymnes irrésistibles du genre de « Gone », « Rebel », « String Bass, Guitar And A Drum » et pour nous marquer inévitablement avec un pur chef d’œuvre de délicatesse, « What I Don’t Know », ou encore avec quelques reprises croustillantes comme « One More Night » de Bob Dylan ou « Lost Highway » de Leon Payne. A la voix chaude et racée viennent se joindre une paire de guitares souvent inspirée, la slide ayant même par moments son mot à dire, et toujours cette contrebasse capable de faire monter la plus frigide des compagnes aux rideaux ! Le mojo de Lee Rocker fonctionne parfaitement, c’est certain, et l’artiste le prouve avec ce « Black Cat Bone » pas piqué des vers …
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