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STEVE STEVENS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 mars 2008
 

Memory Crash
(Magna Carta – 2008) 
Durée 53’45 – 10 Titres

http://www.stevestevens.net
http://www.myspace.com/stevestevensmemorycrash

Steve Stevens est loin d’être tombé de la dernière pluie puisque sa discographie compte quelques jolis faits d’armes en solo mais aussi des collaborations diverses avec notamment Billy Idol et Michael Jackson et surtout le trio qu’il avait créé avec Terry Bozzio et Tony Levin et qui avait accouché de deux albums entre 1997 et 2000. Virtuose de la guitare, ce New Yorkais exilé à Los Angeles sentant la cinquantaine approcher a tenu à remettre les pendules à l’heure en proposant un album sur lequel il assure la majeure partie des pistes, ne se voyant rejoint que par Brian Tichy à la batterie et aux percussions et par Dug Pinnick à la basse et au chant sur un titre. Emmené par un dénominateur commun ou le rock et le metal progressif se rejoignent inévitablement, « Memory Crash » fait la part belle aux élucubrations les plus folles du guitar hero et ce n’est pas pour nous déplaire !

S’il est un riffeur né, Steve Stevens n’en est pas moins un musicien complet capable de surprendre son monde en s’essayant avec un certain talent au picking et ses compositions ont l’intelligence de tirer profit de chacune de ses facettes, de la plus véloce à la plus délicate. Instrumental à foison, « Memory Crash » parle le langage de la sincérité et ne s’éloigne jamais vraiment d’une rectitude indispensable pour que le message passe entre l’auditeur et le concepteur, ce dernier s’efforçant de faire non seulement dans l’efficacité mais aussi dans une certaine forme de sobriété malheureusement trop rare sur les albums de guitaristes. « Day Of The Eagle », le seul morceau chanté de l’ouvrage, apporte un petit plus indispensable à une création où rien n’a été oublié, que ce soit sur la qualité des compositions, la multiplicité des breaks, la finesse du jeu ou encore l’ingéniosité d’arrangements où les machines ont régulièrement leur mot à dire. Véritable trésor de maturité et de talent, « Memory Crash » est définitivement un album où rien, mais alors absolument rien n’est à jeter ! Si les programmateurs pouvaient maintenant avoir l’idée de génie de faire venir Steve Stevens pour quelques temps de ce côté de l’Atlantique, le paysage musical n’en serait que plus agréable à admirer. En attendant, il y déjà l’album et c’est toujours ça de pris !