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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 28 février 2008
Jam sessions
(Lélélé Records – 2007)
Durée 32’23 – 9 Titres
http://shrink.free.fr
http://www.myspace.com/shrinkmusic
 Pourquoi changer une équipe qui gagne et une méthode qui a fait ses preuves ? C’est en gros ce que ce sont dit les Marseillais de Shrink à l’heure d’enregistrer ce deuxième album qui fleure toujours autant le rock garage des seventies et qui démontre de plus en plus la veine indie dans laquelle le groupe est en train de faire son trou lentement mais sûrement ! Stable, le line up du trio dans lequel on retrouve JLuc à la guitare et au chant, Ced à la basse et Raf à la batterie n’en finit plus de progresser et les concerts donnés de façon régulière dans le Sud-Est de l’hexagone lui ont permis de se faire une réputation bien plus loin que la cité Phocéenne puisque l’on parle de plus en plus d’une tournée Nord-Américaine pour l’été 2008 voire même de quelques dates en Chine en 2009. Le contenu des « Jam Sessions » que ces enfants de Led Zeppelin et du John Butler Trio nous présentent aujourd’hui pourrait bien être un argument de plus aux yeux d’un public gourmand de ce retour aux vraies valeurs du rock !
Ils ont le son pour eux, celui que la reverb utilisée à tour de bras emmène de manière plus ou moins évidente vers un mélange où le rock sudiste et le stoner créent une base solide sur laquelle les morceaux n’ont plus qu’à prendre leur appui pour mieux vous sauter à la gorge au détour d’un bosquet d’amplis … Shrink réinvente le rock loup-garou, celui qui dévore tout ce qui lui passe à portée de main et qui fait peur aux enfants mais qui attire invariablement les plus téméraires en leur offrant une bonne grosse dose d’adrénaline avec des titres en béton armé dans le genre de « It’s Time To Shake Up The Town », « Time Goes By », « Leave Me / Come Back » ou « I Say Hey » qui conjuguent avec une certaine débrouillardise des versants psychédéliques à d’autres plus bruts de fonderie. Si Shrink se fait visiblement plaisir à créer et à interpréter sa musique et à laisser par moments tourner un riff jusqu’à ses limites les plus folles comme par exemple sur le final de « Strange Situation », son public n’est jamais en reste puisque c’est en gardant à l’esprit une volonté de partage et de communion que le trio avance bille en tête, proposant des compositions jamais tirées par les cheveux et s’en sortant à chaque fois avec beaucoup de réussite. On ne se lasse pas ce concentré de rock’n’roll attitude !
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