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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 21 février 2008
Life is elsewhere
(Last Exit Records – Anticraft – 2008)
Durée 50’20 – 10 Titres
http://www.myspace.com/robinfoster
 Originaire de Manchester, Robin Foster est un guitariste qui affiche une sensibilité originale et qui évolue avec le même brio dans le rock alternatif, l’indie ou encore les bandes originales de films. Imagé, son jeu ne se limite pas à un style bien particulier et si on le reconnaît facilement une fois qu’on en a fait la découverte, c’est en ne nous épargnant aucune surprise que l’artiste nous propose de voyager en sa compagnie dans un monde où l’on croise à l’occasion Sigur Ros, Pink Floyd, Portishead ou encore Mogwaï. Remarqué grâce à MySpace mais déjà connu en France pour avoir contribué au succès du combo breton Beth et pour l’avoir emmené jusqu’aux Vieilles Charrues et en ouverture de Placebo ou de Yann Tiersen, Robin Foster s’offre un premier album solo à paraître sur le nouveau label Last Exit.
Bande originale de ses errances les plus folles, « Life Is Elsewhere » est un de ces petits grains de sables qui se glissent dans les machines les mieux huilées et qui les obligent à quelques changements de programmes intempestifs pour rectifier un tir forcément modifié par tant d’audace. Dérangeant dès la découverte de sa pochette, l’album s’épand longuement sur des compositions majoritairement instrumentales et laisse libre cours à un empilage de boucles plus folles les unes que les autres sur lesquelles la guitare se positionne de façon plus ou moins évidente, attrapant le côté rock à rebrousse poil et lui insufflant des aspects pop, electro ou new wave pour mieux déstabiliser celui qui se laisse attraper par surprise. Pas évident à retranscrire en live, ces élucubrations concoctées par le guitariste et par ses complices issus de diverses formations et baptisés les Never Meet Your Heroes donneront naissance à un véritable spectacle que Robin Foster s’en ira porter au public de Bretagne où il réside depuis une dizaine d’années jusqu’à Paris où il s’installera à la Scène Bastille le 28 février prochain. Nul doute qu’il en convaincra plus d’un à cette occasion tant son travail sort des sentiers battus !
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