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RANDY MANDYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 19 février 2008
 

The Teenage Fruit
(Autoproduction – 2008) 
Durée 40’17 – 15 Titres 

http://www.randymandys.com
http://www.myspace.com/therandymandys

Combo palois né en 2004 de la réunion d’individualités issues de diverses formations disparues, Randy Mandys est un trio rock devenu quartet en 2006 qui conjugue avec toujours le même talent des intonations punk ou alternatives en s’appuyant sur l’héritage des Pistols, des Pixies, des Ramones mais également de nombre d’autres allant d’AC/DC au Velvet Undergound … Un premier album en forme de pur-sang indomptable a donné à Thierry (chants et claviers), Jérôme (guitares), Ptitpat (batterie) et El Peres (basse) une certaine respectabilité auprès du public mais aussi des médias et c’est en faisant toujours preuve de beaucoup d’originalité et en mélangeant avec une certaine classe divers relents venus des eighties que les quatre garçons ont repris le chemin des studios pour ce nouvel effort à paraître en mars sous la forme d’un pack réunissant un vinyle 33 Tours et un CD. Nostalgie, quand tu nous tiens …

Ils arborent fièrement un versant anticonformiste en donnant un côté tribal à une musique qui se veut à la fois psychédélique et très proche des racines, le minimalisme des arrangements de guitares se mariant admirablement aux claviers vintage et à une voix que l’on sent habitée par nombre d’influences pour le moins prestigieuses. On les aurait croisés dans les bars de Camden à la fin des seventies que ça ne nous aurait pas plus surpris que ça mais c’est en adaptant leur musique à la demande de sincérité de l’underground du troisième millénaire que Randy Mandys nous fait le coup du retour vers le futur avec des titres où les éthers se mélangent à la fumée et où le cœur en passe régulièrement par le sexe ! On se laisse donc forcément avaler tout cru par des titres à l’appétit digne de Godzilla comme « Shake Shake The Flesh (Half The Job) », « The Return Of The Horrorogorofan », « Have Me Down », « Big Trouble And Sashimi » ou encore « Fucked In The Sun » où le groupe se voit rejoint au piano par Micka de Mygük et on se traverse avec toujours la même sensation d’être installé le cul entre deux chaises des morceaux où le meilleur ami du punk-rock se pare à l’occasion d’habits teintés de glam-rock. Un album fabuleusement déconcertant dont on ne se lasse pas !