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EDWIN DENNINGER GROUP pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 février 2008
 

Démo
(Autoproduction – 2007) 
Durée 25’18 – 6 Titres 

http://www.edwindenninger.com
http://www.myspace.com/edwindenninger

Il approche tranquillement mais sûrement de la trentaine et après avoir écumé les scènes du Sud de la France pendant une grosse douzaine d’années, Edwin Denninger s’en est allé traîner ses cordes du côté de la Ruhr pour offrir un nouveau souffle à une carrière plutôt prometteuse … Disciple avoué de Stevie Ray Vaughan et admirateur de Buddy Guy, des King, de B.B. à Albert, et des Allison père et fils, Bernard ayant d’ailleurs fait le choix de le prendre sous son aile protectrice, Edwin aura eu la chance de porter son blues mâtiné de rock et de funk un peu partout où l’on apprécie le talent et la bonne musique et c’est aujourd’hui accompagné de son fidèle Bertrand Robinne aux drums et d’Adam Blicharski à la basse et Ulrich Klein aux claviers qu’il nous propose une nouvelle démo faite de cinq compositions et d’une reprise de Howlin’ Wolf déjà empruntée par l’idole Stevie Ray Vaughan …

Il n’a plus grand chose à prouver au public concernant la qualité d’un jeu qu’il a pris le temps de façonner à force de pratique et d’expérimentations diverses comme tout bon autodidacte qui se respecte, et si son sens du groove est absolument irréprochable, sa voix est quand à elle en train d’acquérir une véritable personnalité ce qui est fort encourageant pour la suite. Clair et précis, le timbre de celui qui reste avant tout un guitariste n’a plus grand chose à envier aux autres artistes du genre et c’est en nous envoyant une volée de bois vert où l’on remarque des titres pas forcément très originaux mais toujours créés avec un goût certain qu’il nous confirme qu’il faudra compter sur lui pendant au moins les vingt ou trente années à venir ! La Strat pleure de façon convaincante sur des « Take My Hand To Understand » ou des « Love At First Sight » bien balancés avec leurs pointes de funk et de soul astucieusement incorporées à la sauce pour lui donner du corps et si on se régale forcément d’un « Love Me Darlin’ » joué avec une certaine ferveur, il ne fait que venir donner encore plus de crédibilité à des compositions qui n’ont pas à rougir devant ce fragment appartenant à l’histoire du blues. Le génie du live se fait peu à peu les dents en studio … A quand l’album ?