Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 17 février 2008 Celle que je suis (Autoproduction – 2007) Durée 49’05 – 13 Titres
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C’est après avoir été chanteuse dans divers groupes locaux que Sabine Milh se décidera à l’approche du passage au troisième millénaire à se consacrer à un projet personnel dédié aux compositions et c’est suite à la rencontre avec Philippe Duvignac qu’elle s’offrira un premier titre, « Tous les maux », qui rencontrera un certain succès auprès du public. Un premier maxi autoproduit en 2005 n’ouvrira pas à S’Mile les portes des maisons de disques et c’est donc avec ses propres moyens que cette artiste venue d’Aquitaine s’engagera dans l’enregistrement d’un premier album de variété pop mettant en valeur son chant riche et puissant sur fond de textes autobiographiques et de musiques où les guitares rejoignent les claviers avec une certaine réussite. La route vers les playlists des radios et les salles de concerts peut désormais commencer …
Bien équilibré, ce premier album ne pêche pas par un quelconque excès de zèle et garde une spontanéité propice à séduire les fondus de belles chansons interprétées sans accrocs, sur un mode parfois un peu linéaire mais toujours très sincère. On sent que le temps de la mise en place a été largement pris et c’est en ayant passé une à une les étapes qui conduisent vers la maturité musicale que S’Mile a construit un premier effort que l’on sent capable de se propulser vers le haut s’il obtient les appuis nécessaires pour se faire connaître. On s’attardera sur des chansons qui rappellent tantôt la délicatesse de Cabrel, le franc-parler de Zazie ou la sensualité de Liane Foly et on préfèrera selon ses inspirations naturelles un « Message personnel », un « Rêve » ou un « Il doit me manquer » qui affichent chacun des accents propres et qui ont en eux les arguments nécessaires pour réussir un jour à briser leur coquille. L’avenir finira bien par jouer en leur faveur …
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