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HELL NIÑO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 16 février 2008
 

Motion Picture
(Autoproduction – 2008) 
Durée 25’15 – 5 Titres

http://www.myspace.com/hellnino

Trois années d’expérience en trio auront permis à Hell Niño de se faire un nom grâce à une musique instrumentale qui aura porté le groupe jusqu’à la scène, lui offrant l’opportunité de rejoindre Kaophonic Tribu, Lab° ou Sayag Jazz Machine aux quatre coins de l’hexagone et d’y découvrir autant de salles que de festivals … Rejoints aujourd’hui par Emeline Leroux au chant, Vincent Jacq (guitares, claviers et programmations), Yoann Pottier (basse, claviers et programmations) et Corentin Thibaudault (batterie et percussions) n’abandonnent en aucun cas leur envie de créer une musique entre dub, post-rock et electro en lui offrant des ambiances cinématographiques très fortes qui évoquent autant Tim Burton qu’Alfred Hitchcock ou Quentin Tarantino et reviennent avec un second maxi qui marque un nouveau départ dans la continuité logique des choses. On ne peut que s’en réjouir !

C’est en déstabilisant quelque peu leur auditoire que les Nantais se présentent à lui, lui apportant une musique pleine de force et de folie et lui adjoignant quelques pointes de délicatesse propres à le rendre un moment insaisissable pour le faire devenir l’instant d’après irrésistible. La voix d’Emeline sait se positionner au plus juste sur des compositions toujours très ingénieuses et c’est un véritable régal que de découvrir une majestueuse sirène qui vient décupler le charme naturel de titres versatiles au possible mais en même temps tellement spontanés que l’on ne peut que succomber à leur appel. On les sent capables désormais de modifier l’environnement musical de la planète en lui insufflant une grosse bouffée de chaleur communicative mais leur façon de se comporter ne présente absolument aucun danger pour le reste de la scène puisque à aucun moment Hell Niño ne se met en opposition avec ce qui existe déjà, se contentant de lui offrir un complément qui va un peu plus loin en terme d’expérimentation et d’aboutissement grâce à des morceaux comme « Songes », « Beth » ou « Land For Freedom » sur lesquels les arrangements ont autant d’importance que les instrumentations elles-mêmes. Trouver un label et s’offrir l’album qu’ils méritent semble être la prochaine étape qu’il faudra franchir pour Hell Niño et compte tenu de la qualité de ce maxi, on se dit que tous les espoirs sont décemment permis …