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SHANNA WATERSTOWN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 15 février 2008
 

Inside my Blues
(Autoproduction – 2008) 
Durée 47’21 – 12 Titres 

http://www.shannawaterstown.com
http://www.myspace.com/shannawaterstown

Elle est la preuve vivante que l’on peut avoir un passé et un avenir car non contente d’avoir mené une brillante carrière dans le monde de la dance, c’est aujourd’hui dans un astucieux mélange de blues et de soul que Shanna Waterstown fait des étincelles, offrant à sa voix de nouveaux terrains sur lesquels elle ne manque pas de se faire remarquer tant elle est à la fois puissante et séduisante. Disciple avouée des Tina Turner, Koko Taylor et autres grandes dames du genre, Shanna nous donne rendez-vous pour un album uniquement fait de matériel inédit et enregistré en compagnie de quelques sommités ayant tout comme elle fait de Paris leur quartier général. C’est donc soutenue par le trompettiste Boney Fields et nombre des membres de son Bone’s Project d’une part mais aussi par le guitariste Juju Child et ses complices que la belle américaine nous invite à un voyage au cœur d’un blues qu’elle interprète comme elle le ressent … Ooo, bop-bop, good vibrations !

Avec une majorité de titres tirée de sa plume et en affichant par la même occasion une très forte personnalité, Shanna Waterstown est parvenue à faire un album empli de couleurs mais également de saveurs et c’est en l’agrémentant de cuivres bien sentis, d’ivoires délicats et de guitares toujours très bien en phase avec le ton général de l’ouvrage qu’elle s’exécute, plaçant sa voix comme autant de diamants d’un calibre fort respectable sur un diadème musical fait d’un métal parmi les plus précieux. Bouffée de perfection dans un monde tenté de se contenter d’approximations, « Inside My Blues » prend le meilleur de chacun des genres, de la soul au funk en passant par le jazz et le blues, et en fait un amalgame non seulement très homogène mais qui plus est particulièrement séducteur. On se laisse emporter par le groove de morceaux aussi bien balancés que « Sugar Daddy », « Miracle » ou « Watch What You Say » mais aussi par d’autres plus sensuels et délicats comme « That’s Just The Way It Is », « Misery » ou « Turn Me On » et on finit invariablement par succomber au charme naturel d’un album dont on a le plus grand mal à décider de manière définitive s’il est plus parisien qu’américain ou vice versa … L’idéal reste quand même de se faire une opinion par soi même !