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ALBERT COLLINS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 13 février 2008
 

Live at Montreux 1992
(Eagle Vision – 2007) 
Durée 102’ environ

http://www.alligator.com/index.cfm?section=artists&artistid=5
http://www.myspace.com/albertcollins

Surnommé The Iceman en raison de ses capacités naturelles à créer des morceaux dont le thème général tournait autour du froid, Albert Collins était un bluesman texan parmi les plus prolixes et les plus virtuoses et si sa carrière a mis quelques temps à vraiment décoller, la période allant de 1978 à sa mort en 1993 fut ponctuée de quelques grands succès sortis dans le cadre d’un contrat avec le prestigieux label Alligator Records. Maître incontesté de la Telecaster, le guitariste aura parsemé se discographie de nombre d’albums aux accents funkys et le dernier paru en 1991 et tout simplement baptisé « Iceman » sera le prétexte à une ultime tournée en compagnie des Icebreakers qui fera tout naturellement étape au prestigieux Montreux Jazz Festival … Complément indispensable du « Live ’92-‘93 » retraçant cette dernière épopée, « Live At Montreux 1992 » s’affiche comme un des derniers témoignages filmés d’Albert Collins !

Comment résister à cette déferlante explosive durant laquelle le génial guitariste s’en allait mettre le feu à Montreux devant un public médusé par tant de charisme et de brio, Albert Collins soutenu par une section de cuivres particulièrement bien en place et par des claviers aériens descendant se produire au beau milieu d’une salle conquise répondant comme un seul homme à ses riffs et à son groove et lui servant ses « Honey Hush », « Too Many Dirty Dishes » et autres « Put The Shoe On The Other Foot » en tirant profit d’un son véritablement digne de ce nom ? Mais plus encore que ces instants privilégiés appartenant à la mémoire d’un festival de renom, c’est par les quatre titres bonus immortalisés au même endroit en 1979 que ce DVD se place indiscutablement sur le dessus de la pile puisque que l’on y retrouve dans des plans qui ne sont pas sans faire penser à la folie de Woodstock un artiste affichant une forme olympique et envoyant dans une salle littéralement en délire ses « Listen Here » et autres « Cold Cold Feeling » avec le soutien du grand A.C. Reed au sax ténor et du non moins talentueux Clarence Gatemouth Brown venu croiser le fer sur un « Frosty » appelé à figurer parmi les plus grands moments de la carrière de l’artiste ! Après ça, vous ne verrez sans doute plus jamais le blues avec le même regard …