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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 12 février 2008
Chinese Democracy
(Juicy Orange Production – 2007)
Durée 17’13 – 5 Titres
http://www.dreggs-chinesedemocracy.com
http://dr.eggs.free.fr
http://www.myspace.com/doctoreggs
 Il y a bien longtemps que la terre entière attend de pouvoir trouver au détour d’un bac un album répondant au nom de « Chinese Democracy » et contre toute attente, c’est Dr. Eggs qui se charge de lui donner le jour en lieu et place de celui qui nous le ré-annonce chaque premier janvier en guise de bonne résolution pour la nouvelle année … Dr. Eggs, pour ceux qui les auraient oubliés, c’est ce groupe totalement barré qui avait sorti en 2004 via les Skalopards un album qui marchait à un bon mètre des sentiers battus et qui n’en finissait plus de nous pousser à nous cogner la tête contre les murs tant il était insaisissable … Partisans d’un autre monde et d’une autre culture, Joul et ses sbires désormais installés à Hong Kong s’apprêtent à reprendre la route des scènes pour s’en aller donner des concerts de France en Chine en passant par le Maroc, la Russie, le Népal et la Malaisie et marquent le coup en proposant leur nouvel effort en téléchargement libre sur un site spécialement créé pour l’occasion. Le prétexte idéal de découvrir l’évolution d’un groupe en perpétuel mouvement !
C’est une fois encore à un exercice en forme de grand écart musical voire même de saut périlleux que Dr. Eggs nous invite, laissant ses influences les plus diverses emprunter des chemins qui n’appartiennent qu’à elles et s’en sortant haut la main avec un maxi qui laisse entrevoir pour la fin de l’année une bonne grosse galette certes encore un peu décousue en matière de style mais remplie de pépites comme Joul sait si bien les construire. On se reprend pour la fine bouche une part de « J’vais t’pecho » mais c’est vers des morceaux entre musique traditionnelle asiatique comme « Sadness », electro punk à la manière de « Lunar Flight » et funk débridé du genre de « Boost (07) » que Dr. Eggs nous entraîne, profitant même de l’occasion pour nous réchauffer en guise d’apéritif un « Take On Me » estampillé A-ha dans une version que même Morten Harket, le chanteur du combo norvégien, a trouvé épatante ! Mélange de guitares chauffées à blanc, de machines outrageusement modernes et d’instruments traditionnels, ce « Chinese Democracy » prône une fois encore l’ouverture vers tous les genres et s’en sort avec bien plus que les honneurs. A confirmer en live mais de ce côté là, on ne se fait pas de soucis …
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