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LES ENFANTS DE DJANGO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 février 2008
 

Live in Paris
(Ahead – Socadisc – 2008) 
Durée 54’26 – 13 Titres

http://www.lesenfantsdedjango.com

Ils sont jeunes, talentueux et leur aura dans le monde du jazz manouche leur permet sans la moindre hésitation de s’autoproclamer Les Enfants de Django, mais plus qu’une réunion de trois guitaristes parmi les plus brillants du genre, c’est un véritable groupe qui est né sous l’impulsion de Samson Schmitt, Yorgui Loeffler et Mike Reinhardt ! Réunis sur la scène du Jazz Club Lionel Hampton de l’Hôtel Méridien Etoile dans le cadre du JVC Jazz Festival 2005, les trois virtuoses s’étaient fait accompagner des deux guitares rythmiques de Mayo Hubert et de Gigi Loeffler et de la contrebasse de Jean-Luc Miotti et trouvaient là le cadre prestigieux qui convenait à merveille à l’enregistrement d’un album live dédié à la mémoire de leur père spirituel. Quelques festivals et nombre de concerts plus tard, l’album voit enfin le jour en mars 2008, prémices annoncées d’autres dates dans un avenir proche …

C’est en parvenant à créer un nouveau son que Les Enfants de Django sortent du lot plus que par la simple rencontre de brillantes individualités détentrices chacune de phrasés très personnels … On sent qu’il se passe quelque chose de fort sur scène, chacun ayant à cœur de se mettre au service des autres et imposant à tour de rôle des thèmes appartenant à la légende tandis que les solistes s’en donnent à cœur joie sur leurs parties respectives, laissant éclater toute l’énergie et toute la maestria dont ils regorgent. On retraverse en bonne compagnie et sans le moindre temps mort les grandes œuvres de Django Reinhardt que sont « Minor Swing », « Nuages », « Valse à Django » ou « Swing 48 » mais également celles de Cole Porter, de « What Is This Thing Called Love » à « Begin The Beguine » voire même le superbe « Saint Louis Blues » de W.C. Handy et on se laisse envahir à chaque instant par la finesse inouïe de ces cordes si habilement jouées, même si l’on regrette un peu par moment l’absence totale de présentation des morceaux interprétés. Partagés entre la tradition technique et la sensualité de leur modèle d’une part et des arrangements très personnels et souvent novateurs de l’autre, les six artistes parviennent à présenter ces treize morceaux d’une façon quelque peu différente mais toujours aussi attachante. La preuve s’il en fallait que tout n’a pas été dit en ce qui concerne le jazz manouche …