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NAWO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 février 2008
 

Nawo
(Noé Musiques – 2007) 
Durée 52’54 – 11 Titres

http://www.myspace.com/nawospace

Drôle de phénomène que ce multi-instrumentiste originaire des rives du Rhône ! Jugez-en par vous-même, le garçon allie l’image à la musique et les machines à la guitare, saupoudrant le tout d’une voix entre chanson et folk et d’un esprit rock qui reste palpable bien que le ton soit aujourd’hui un peu plus calme qu’à ses débuts … Alors forcément il y a de quoi surprendre, même si le côté dépouillé que Nawo affiche fièrement à la scène se perd un peu sur son premier album puisqu’il y a invité quelques cordes pour faire joli ! De concerts en tremplins, le poor lonesome singer se sera produit de Paris à Lyon et aura même fait un saut jusqu’à Chicago avant d’aller se faire immortaliser onze titres aux Studios Hacienda par Stéphane Piot pour ensuite en confier le mastering à Raphaël Jonin … Il en ressort forcément quelque chose !

A des compos bien travaillées vient s’ajouter un son qui laisse transpirer toute l’énergie et toute la fougue présentes en Nawo. Dès lors, il devient particulièrement facile de se laisser envahir par des morceaux très personnels qui font preuve d’une grande lucidité et qui tirent profit de chaque intonation de voix, de chaque frottement de corde, de chaque petit choc sur la caisse de la guitare … Nawo a réussi le pari de faire un premier album à la fois simple et très travaillé, laissant carrément exploser son talent en en faisant des tonnes sur le chant et en s’offrant à côté des instrumentations faussement minimalistes. Créant son œuvre sur un éventail de sonorités et de registres plutôt large, Nawo tire profit de sa singularité pour nous proposer une musique qui ne se plie à aucune restriction, envoyant coup sur coup des titres aussi différents que « Tout va bien », « L’intimité », « Sous l’oreiller » ou « Le doute » et parvenant à chaque fois à faire passer très clairement non seulement son message mais aussi une partie infime de sa façon d’être au plus profond de lui. Difficile d’en décrocher avant la fin quand on a commencé à y goûter …