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MATHIEU JOHANN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 09 février 2008
 

Le bonheur, ça fait mal
(Sterne – Sony BMG – 2008) 
Durée 47’31 – 14 Titres

http://www.mathieujohann.com
http://www.myspace.com/mathieujohann
http://www.myspace.com/lebonheurcafaitmal

Arrivé sur le devant de la scène à force de perspicacité et d’acharnement, Mathieu Johann aura franchi les étapes une à une, tirant les leçons de ses échecs mais gardant en permanence en lui une envie de devenir un jour artiste, une idée fixe qui le travaille depuis l’age de sept ans … Une dizaine d’années plus tard, le jeune homme sortira son premier single et s’ouvrira les portes des radios normandes, donnant dans la foulée deux centaines de concerts en ouverture de grands noms comme Gérald De Palmas, Louis Chédid, Thomas Fersen … Remarqué par Pierre Delanoë qui lui écrira quelques textes, Mathieu Johann enregistre un premier album qui ne verra jamais le jour et se retrouve embarqué dans une histoire de télé-réalité qui lui permettra de faire d’autres rencontres. Entre pop et chanson, il nous présente début 2008 un nouvel album qui tire profit de ses précédentes expériences sans vraiment en faire état …

Avec quelques morceaux personnels placés au beau milieu d’autres écrits par des amis plus ou moins prestigieux, Mathieu Johann franchit le pas et s’efforce de gagner ses lettres de noblesse grâce à une voix dont il use de façon très intéressante mais aussi grâce à une très forte volonté de devenir un artiste complet capable de créer et de laisser transpirer à travers ses créations de véritables sentiments personnels. Jamais racoleur, le jeune homme se glisse au plus juste dans des morceaux au charme certain qui ont été taillés sur mesure pour lui et leur insuffle un côté pop qui sans son discernement aurait peut-être été assez difficile à obtenir. Ni Souchon, ni Obispo, Mathieu Johann fait simplement le pari d’être lui-même et y parvient avec une certaine réussite grâce à des morceaux qui tiennent la route, des « A nous », « Frida », « Doisneau » et « Venise » mais aussi un ingénieux « Le bonheur, ça fait mal » qui offre son nom à l’album et qui servira inévitablement de premier single. Lâché au beau milieu de la meute des chanteurs de pop avec comme premier argument un très beau digipack admirablement bien décoré et un contenu qui a le mérite d’être bien interprété et bien enregistré, ce qui n’est pas forcément le cas de tout le monde, Mathieu Johann se retrouve aujourd’hui face un nouveau défi à relever, celui de se refaire un nom mais cette fois par lui-même ! Pas évident quand on évolue dans un monde où le public ne se souvient que des vainqueurs …