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SLEAZY DAYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 09 février 2008
 

Walk to freedom
(Autoproduction – 2008) 
Durée 47’03 – 16 Titres

http://www.sleazydays.com
http://www.myspace.com/sleazydays

Un premier album sorti en 2005 avait permis à ces jeunes Normands de se mettre le pied à l’étrier et c’est en surenchérissant l’année suivante avec un maxi particulièrement encourageant que Sleazy Days a commencé à se faire une réputation solide, recueillant l’adhésion quasi-unanime des médias indépendants mais aussi celle d’un public venu découvrir leur pop rock électronique de Paris à Rouen et même jusqu’en Bretagne où Steve Crestey (chant, machines, guitares), Laurent Besse (guitares) et Jeremy Tridera (claviers et programmations) s’en iront pour quelques dates en 2007. Récompensé par une place de numéro un au Top des Nouveaux Talents de La Grosse Radio en mars dernier, Sleazy Days a trouvé l’énergie nécessaire pour publier un nouvel album qui regroupe des morceaux composés et enregistrés entre 2005 et 2007 … Une bonne occasion de fêter son cinquième anniversaire !

Les habitués des créations de Sleazy Days regretteront peut-être un peu de retrouver dans « Walk To Freedom » les ingrédients qui avaient contribués au succès de l’Ep « Evolution » mais à bien y réfléchir, il aurait été indélicat de ne pas proposer ces titres plutôt bien réussis à un nouveau public à la recherche duquel les Vernonais sont ouvertement partis. On se reprend donc avec le même plaisir des « A Job » ou des « The Same » au beau milieu de titres inédits comme « All Eyes On You », « Utopia » ou encore le hit potentiel « The New Star » et on salue des deux mains un travail de compilation et d’arrangement plutôt intéressant qui nous permet de retrouver en guise de bonus tracks des versions alternatives pour le moins intéressantes. Prouvant par l’objet que l’on peut parvenir à obtenir une rythmique conséquente en se passant à la fois de basse et de batterie et en misant le tout pour le tout sur les machines, Sleazy Days confirme à ceux qui voyaient en l’avènement des instruments synthétiques une concurrence pour ceux de types traditionnels le bien fondé de leurs craintes mais rassure tout le monde sur ce qu’il est possible de faire avec l’un et l’autre, voire avec les deux réunis puisque c’est bien de ça dont il est question ici. Ces trois garçons ont tout compris de l’art de composer des hymnes en tirant parti de chacun des éléments qui ont permis à la musique de se renouveler depuis des années, on souhaite maintenant que la reconnaissance du public soit à la hauteur de la qualité de leurs créations … C’est la prochaine étape sur la route qui les conduira jusqu’à la liberté !