dimanche, 10 février 2008
Une belle journée
(Autoproduction – 2008)
Durée 38’56 – 10 Titres
http://www.chicstypes.info
http://www.myspace.com/chicstypes
 Tout serait-il le plus beau dans le meilleur des mondes ? C’est ce qu’on est en droit de penser quand on fait la connaissance des Chics Types, un trio lyonnais réuni autour du même amour de la chanson pop française depuis 2005 … Révélés au public par un premier single éponyme, Christian Biral (guitare et chant), Cédric Vernet (basse et harmonica) et Jean-Yves Demure (batterie et percussions) ont foulé quelques scènes régionales prestigieuses et s’aventurent aujourd’hui dans un premier album toujours très empreint de positivisme et d’humour, teintant des compositions aux textes très personnels d’une touche à mi-chemin entre électrique et acoustique dans laquelle on retrouve les influences rock, folk et blues de chacun. Attendant leur auditoire à un carrefour où se seraient télescopés Cabrel, Les Forbans et Elmer Food Beat, Les Chics Types nous donnent rendez-vous pour « Une belle journée » …
Recueil bourré de tranches de vie succulentes et de petites anecdotes croustillantes, ce premier effort des gentlemen des bords du Rhône n’hésite pas à flirter avec la variété française mais le fait avec un certain talent, à la manière d’un De Plamas, associant des accords parfaits avec une voix qui part de la tête, non pas par manque de coffre mais tout simplement parce que c’est celle qui colle le mieux au paysage. Bien travaillés au niveau des arrangements, les morceaux s’agrémentent de guitares additionnelles voire même des chœurs du Sing All Gospel Mass Choir sur « Faut pas zoomer », une chronique de la vie d’en bas vue d’en haut, et c’est en faisant preuve d’une certaine harmonie mais aussi d’une très bonne vision d’ensemble de leur œuvre que Les Chics Types alignent avec beaucoup de classe et de talent leurs dix premiers pamphlets, parfois satiriques, souvent drôles mais toujours teintés de sincérité. Que ce soit dans le train-train quotidien de « Métro A », les souvenirs musicaux de « Ma B.O. », l’hommage aux petits boulots du « Joueur de jazz », les paradoxes de « Mon film de Woody Allen » où simplement les clins d’yeux montréalais de « Roadmovie », tout se monde se reconnaîtra à un moment à un autre dans un ouvrage au charme certain qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de ce que l’on taxe souvent de nouvelle chanson française … Jouer dans la cour d’un Bénabar, d’un Cali ou d’un Thomas Fersen n’est pas toujours à la portée de tout le monde mais dans le cas des Chics Types, l’important est avant tout de se faire plaisir en jouant une musique authentique et de ce côté là, ils peuvent être fier du résultat !
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