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NENUKO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 04 février 2008
 

Corridors
(Autoproduction – 2007) 
Durée 45’36 – 11 Titres

http://www.nenuko.fr
http://www.myspace.com/nenuko6666

Véritable génie de l’electro rock, Nenuko alias Pascal Moutet est un de ces artistes par qui le tumulte arrive et c’est en nous proposant une première œuvre où le trip hop et le metal se mélangent sur une sérieuse base faite de machines que ce Grenoblois s’impose à son public, évoluant la plupart du temps en solo entre sa basse et des programmations et se faisant épauler pour le mixage par son alter ego Vince Garcia qui semble avoir compris à merveille ce qu’il était possible de faire avec le matériel musical proposé par cet extraterrestre influencé en vrac par Punish Yourself, Nine Inch Nails, Massive Attack ou encore Prodigy ! Sorti à la mi-décembre, « Corridors » ne demande qu’à être reconnu à sa juste valeur et c’est à une écoute totale que Nenuko nous invite sur son site, histoire de mieux convaincre les gens de le suivre dans des errances plutôt enivrantes. Attachez vos ceintures et en route pour le grand voyage …

Bourrée d’énergie et de changements de tons, la musique que nous présente Nenuko pourrait pratiquement être estampillée du sceau electro ou même quasiment techno par le profane et plus on la retourne dans tous les sens, plus on se dit qu’elle est construite autour d’un noyau rock particulièrement flagrant … On en arrive à penser riff là où Pascal nous parle de boucles, à trouver des guitares là où il n’est question que de basses et à headbanger là où on l’on aurait jamais osé imaginé le faire ! Avec ses facettes multiples, « Corridors » n’en finit plus de surprendre par sa fraîcheur de ton mais aussi l’instant d’après par ses déflagrations d’une rare violence qui viennent faire de morceaux comme « Blind Minautors », « Amiotik », « Further West » ou « RayBan And Hennessy » de véritables sables mouvants dans lesquels il fait bon s’enfoncer en ayant bien à l’esprit qu’il sera particulièrement difficile d’en ressortir indemne. Rejoint par les guitares de François Escriva sur « Lost Keys », Nenuko laisse entrevoir une possible ouverture vers une musique aussi organique que synthétique et finit par la même occasion de convaincre les plus réticents que c’est en partie grâce à lui que le rock pur et dur trouvera une autre voie dans laquelle il pourra perpétuellement se renouveler … Ca ne fera sans doute pas plaisir à tout le monde mais il faudra bien finir par en tenir compte !