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MOTHER SUPERIOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 01 février 2008
 

Grande
(Kicking Records – Anticraft – 2008) 
Durée 41’32 – 10 Titres

http://www.mother-superior.com
http://www.myspace.com/mothersuperiorrock
 
On ne va pas faire la fine bouche pour une fois que des musiciens du Nouveau Monde daignent faire une tournée européenne qui s’arrête dans nombre de petites salles de notre bel hexagone, ce serait mal venu, et si le neuvième opus officiel des Californiens de Mother Superior ressemble surtout à une grosse compilation mélangeant titres inédits et live puisés entre les passages télés et les radios, son contenu n’est absolument pas dénué d’intérêt puisque l’on y retrouve l’essence même de ce qui a fait le groupe depuis maintenant une quinzaine d’années qu’il déverse sa musique teintée de heavy, de southern rock et de rock seventies a raison d’une moyenne de cent cinquante dates par an. Autant dire que Jim Wilson (guitares et chant), Marcus Blake (basse) et Matt Tegu (batterie) ne sont pas tombés de la dernière pluie et que quand ils crachent leur hargne sur la moquette, ça fait à chaque fois un trou ! La preuve en musique … 

Ils ont tout pour eux, la diversité musicale qui leur permet de côtoyer un jour Iggy et ses Stooges et le lendemain les rappeurs de Public Enemy, le troisième les Queens Of The Stone Age et encore un peu plus tard Lemmy de Motörhead ou Scott Ian d’Anthrax … Mais qu’est ce qui fait avancer Mother Superior, même si c’est pour l’occasion à coup de remixes en tous genres et de versions alternatives ? L’énergie bien évidemment, mais elle ne sert à rien sans talent, et c’est en faisant preuve d’énormément de ces deux ingrédients que le trio s’en vient nous servir des bombes à retardement du genre de « Get That Girl », « Jadded Little Princess » ou « Beg Borrow Steal », autant de pièces que l’épreuve du live magnifie de façon évidente et qui défilent dans la platine aux beau milieu d’enregistrement originaux comme « Brain Child » ou « Moanin » et de resucées plutôt bien pensées de « Four Walls » ou de « Let It Go ». Posé à un juste milieu entre Led Zep, les Who, les Stones d’antan et parfois un Bob Dylan ou encore un Tom Waits, « Grande » s’offre une production où l’on retrouve à maintes reprises Daniel Lanois et nous fait même le coup de la reprise téléphonée avec le « Hapiness Is A Warm Gun » des Beatles et son très répétitif couplet fait de « Mother Superior Jump The Gun » dont le groupe s’est inspiré pour choisir son nom. A défaut de nous surprendre, Mother Superior parvient à nous faire plaisir avec un album digne des meilleurs collectors ! Nul doute qu’on leur rendra la monnaie de leur pièce sur leurs prochains concerts …