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DAVID GOGO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 27 janvier 2008
 

Vibe
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2008) 
Durée 42’54 – 10 Titres

http://www.davidgogo.com
http://www.myspace.com/davidgogo
http://www.bluesweb.com
 
Il a reçu sa première guitare à l’age de cinq ans mais il tâtait du ukulélé depuis déjà un an et c’est avec la bénédiction de ses parents que David Gogo se décida à devenir musicien professionnel pour son seizième anniversaire, développant de façon très évidente une fibre naturellement dirigée vers le blues et le rock grâce à des influences puisées entre Son House et Howling Wolf. Bardé d’Awards en tous genres recueillis au gré de ses multiples albums, ce guitariste Canadien natif de Colombie Britannique affiche fièrement une voix particulièrement intéressante et c’est en ouvrant pour Johnny Winter, B.B. King, John Mayall ou Albert Collins et en gagnant l’amitié de son mentor Stevie Ray Vaughan qu’il fera son trou sur les scènes internationales, commençant sa carrière dans le giron d’une importante major étasunienne pour petit à petit en venir à l’autoproduction et pour s’offrir le luxe de rééditer en France son excellent album « Vibes » paru en 2004 au moment où il s’apprête à venir jouer Outre-Rhin en support des rockers de Wishbone Ash et à faire quelques escapades du côté de notre bon vieux One Way, le Juke Joint des Puces de St Ouen …  

Avec « Vibe », David Gogo signait pour la première fois de sa carrière un album fait à 100% de matériel original et si toutes les compositions n’étaient pas de son seul fait, il posait à chaque fois sa griffe, aussi discrète soit elle, sur des morceaux que l’on considère aujourd’hui pour nombre d’entre eux comme des classiques de son répertoire. C’est en développant ses versants funk et rock les plus spontanés que David Gogo fait passer de façon exceptionnelle une émotion palpable tout au long d’une dizaine de titres où sa guitare virtuose ne se laisse jamais aller à céder à des plans purement frimeurs et où il invite Jeff Healey à croiser le fer sur « She’s Alright », le morceau d’ouverture, puis Tom Wilson à poser sa voix sur un admirable « Love In The City ». Littéralement porté par une rythmique irréprochable et accompagné par des claviers mais aussi occasionnellement par des cuivres, un harmonica et même par des chœurs féminins, le guitariste fait pleurer ses cordes entre un bon gros Chicago Blues de derrière les fagots et une soul à l’âme naturellement teintée de bleu, brillant à chaque instant non seulement par un jeu racé et élégant mais aussi par une production totalement à la hauteur du contenu d’un album en tous points irréprochable ! Véritable showman, il y a fort à parier que David Gogo agrémentera la sortie de ce qui devient son quatrième album sur le label français Dixiefrog de quelques hauts faits d’armes qui risquent de sérieusement ébranler les piliers qui soutiennent le périphérique parisien du côté de la Porte de Clignancourt les 6 et 7 février prochains … Vous ne viendrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu !