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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 23 janvier 2008
One man band
(Hear Music – Universal – 2007)
Durée 77’44 – 19 Titres
http://www.jamestaylor.com
http://www.myspace.com/officialjamestaylor
http://www.james-taylor.asso.fr
 C’est sans le moindre doute un des artistes les plus respectés des la scène folk populaire mondiale et ce n’est pas sans raison que les quarante années de pratique musicale affichées par James Taylor lui auront permis de vendre le même nombre de millions d’albums et de recevoir autant de disques d’or et de platine et pas moins de cinq Grammy Awards, le tout se voyant complété juste avant le passage du deuxième au troisième millénaire par une entrée en fanfare non seulement au Rock’n’Roll Hall Of Fame mais en prime au très prestigieux Songwriters Hall Of Fame … On se reposerait sur ses lauriers avec bien moins que ça mais c’est avec toujours la même foi et la même énergie que l’artiste adulé par nombre de rescapés des ères hippies puis baba cool nous propose un florilège de quelques-unes de ses plus belles chansons enregistrées de façon faussement dépouillée lors de ses récents concerts dans le Massachusetts … Et si ce n’est pas à proprement parler un « One Man Band » puisque les chœurs et le background instrumental sont bien présents, c’est assurément un des chefs d’œuvres d’un artiste unique en son genre et singulier dans sa manière d’être et de vivre sa musique !
Accompagnée d’un DVD bonus qui raconte l’histoire de ses chansons au travers de nombre de moments rares voire carrément privés, cette nouvelle sortie de James Taylor charmera ses vieux fans par un choix musical très vaste qui n’oublie pas ses plus grands hymnes mais qui se laisse aller à dépoussiérer quelques vieux titres parfois oubliés et séduira tout autant les amateurs de musiques acoustiques aux accents américains qui ne manqueront pas de reconnaître à un moment ou à un autres quelques pépites qui ont laissé des empreintes indélébiles sur les routes du folk et de l’americana, les « Something In The Way She Moves », « Carolina In My Mind », « Sweet Baby James », « Fire And Rain » ou encore l’emprunt régulièrement fait à Carole King au travers de son tube interplanétaire « You’ve Got A Friend ». La guitare qui rappelle celle du grand frère avec les pains en moins et la voix un poil nasillarde qui sent bon les feux de bois où l’on reprenait à l’adolescence les Simon & Garfunkel, Bob Dylan et autres Cat Stevens, il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’émotion s’installe et pour que l’on en arrive même par moments à écraser une petite larme au gré d’un « Mean Old Man », d’un « Country Road » ou d’un « Copperline » en se disant que même si les années défilent à une vitesse folle, ce que James Taylor nous a laissé pour l’éternité est toujours aussi séduisant ! Sa prochaine tournée passera par l’Europe en avril 2008 avec comme halte de choix une soirée à L’Olympia le 6. La route n’est pas prête de s’arrêter …
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