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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 30 janvier 2008
Half a world away
(GPS Prod – Kicking Records – Anticraft – 2008)
Durée 25’53 – 9 Titres
http://www.hatefulmonday.com
http://www.myspace.com/hatefulmonday
 C’est sur les rives du Lac Leman que les guitares tranchantes de Hateful Monday ont commencé à faire parler d’elles et c’est tout naturellement en résonnant des deux côtés de la frontière franco-helvétique que les mélodies du quartet genevois se sont fait une réputation depuis la fin des années 90. Née entre punk mélodique et hardcore, la musique de Reverend Seb (basse et chant) et d’Igor Gonzola (batterie) aura donné lieu à quelques sorties d’albums et de maxis et c’est confortablement accompagné par Matt et Gr3g aux guitares depuis 2004 que le tandem originel s’est attaché à composer ce nouvel effort entièrement dédié à un style dont Hateful Monday ne s’éloigne pas d’un centimètre depuis sa naissance il y a maintenant dix ans. Fans de Bad Religion, Nofx et autres Hot Water Music, c’est dans votre direction que s’engage « Half A World Away » !
Ils ont suffisamment de hargne pour fédérer les jeunes punks derrière leur musique et assez de talent pour composer des hymnes dont ils se souviendront longtemps tant leur aptitude à s’adapter au live semble évidente. Energiques et conviviales, les nouvelles compos de ces brillants musiciens sont assemblées avec la précision d’un coucou suisse et ne se dérèglent pas d’un pouce quel que soit la cadence imposée par une rythmique percutante au possible, les guitares pourfendant pour leur part du riff avec un soin tout particulier et avec une volonté mélodique indiscutable et la voix faisant beaucoup plus que de débiter des refrains imparables. On se laisse embringuer dans le gros pogo convulsif des « Carry Me Home », des « Gate Thirty-One » et autres « Goodbye Song » et c’est en s’y reprenant à deux fois que l’on partage avec Hateful Monday une reprise aussi improbable que fabuleuse d’un « Maniac » qui a fait naguère les belles heures du film « Flashdance » et de son compositeur que l’on connaît plus pour son travail avec Stevie Wonder, Diana Ross ou encore Michael Jackson que pour de quelconques orientation punk. Vous lui ajoutez un bonus vidéo et une présentation qui rappelle les picture discs d’antan et vous avez deux bonnes raisons de plus de vous rallier à la cause d’un groupe que l’on verra tourner en février dans tout le Sud de la France et on l’espère ensuite dans la moitié Nord …
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