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TREASURE ISLAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 18 janvier 2008
 

Treasure Island
(Colossus – Musea – 2007) 
Durée 73’42 – 3 Titres

http://www.musearecords.com
http://www.colossus.fi 

Bien décidé à nous inviter au tour complet des plus grandes œuvres populaires des siècles derniers, tous domaines confondus, le label finlandais Colossus s’attaque cette fois au travail de Robert Louis Stevenson et plus particulièrement à son « Ile au Trésor » et demande à trois formations progressives venues respectivement de Finlande, d’Italie et d’Argentine d’en brosser un tableau en proposant chacune un morceau unique de près d’une demi-heure … Confortés dans leur idée par la réussite de leurs précédents concepts, les responsables de la collection se sont cette fois offerts les services de Velvet Desperados, Floating State et Nexus et leur ont demandé de s’étendre sur la question sans perdre de vue la volonté de sonner seventies. Le résultat parle de lui-même !

On ne résiste pas à la grâce et à la subtilité de ces trois pièces où le jazz rock bien cuivré et les influences piochées chez Genesis, Camel ou E.L.P. se rejoignent avec un seul et même mot d’ordre, celui de la qualité et du feeling. Ponctué de soli délirants et d’improvisations succulentes, le « Gentlemen Of Fortune » des Finlandais s’avère être un moment de pur génie créatif que les pièces suivantes, le « The Shore And The Breathing Night » des Transalpins et le « Sea Adventure » des Sud-Américains, ne font que mettre en valeur par une accumulation de plans plus inventifs et plus aériens les uns que les autres. On saluera tout particulièrement cette volonté de mixité non seulement dans le choix des sonorités mais également dans celui des arrangements, les versants symphoniques ne faisant que mettre un peu plus d’équilibre lorsqu’ils se heurtent aux autres plus progressifs voire carrément psychédéliques et l’ensemble sonnant à l’arrivée de façon très homogène. On saluera pour en finir et comme à chaque fois dans cette série d’epics la qualité d’un livret où les dessins de Stefano Scagni se marient à merveille avec des explications dont on ne regrettera que la trop petite taille des caractères et éventuellement l’absence d’une traduction en Français … La musique reste de toute façon déjà largement suffisante pour convaincre tout amateur de se jeter sur l’album ! A bon entendeur …