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MACHINA DEUS EX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 janvier 2008
 

Figurines
(Autoproduction – 2007)
Durée 57’47 – 11 Titres

http://www.machinadeusex.com
http://www.myspace.com/machinadeusex  

Ils nous promènent de démos en maxis au gré de leurs changements de line up depuis le début du troisième millénaire et nous affirment à chaque fois que le prochain effort sera un album, et cette fois ça y est, le premier véritable opus de Machina Deux Ex est dans la boite ! De leurs racines metal, les Versaillais n’ont pas perdu la moindre miette et si leur musique se teinte au gré des morceaux de colorations gothiques et de pointes d’electro, ce n’est que pour mieux affirmer leur amour des sonorités en apesanteur … Les deux voix de Sandrine et Grégory se complètent et se laissent porter par la guitare de Michaël, la basse d’Alain et la batterie de Xavier et si l’album s’est offert les services d’Ed pour le pilotage, c’est à l’Autre Studio qu’il s’en est allé se faire masteriser, histoire d’en revenir avec le gros son qu’affichent entre autres Watcha ou Black Bomb A ! Il n’en garde pas moins en lui la très forte personnalité du groupe …

On sent que les morceaux ont été peaufinés à l’extrême et que les nombreux concerts donnés par le groupe lui ont permis d’atteindre une impressionnante maturité mais c’est en premier lieu par l’osmose totale qui se dégage de « Figurines » que Machina Deux Ex scotche l’auditeur ! Instantanément envahi par des ambiances planantes, ce dernier se laisse entraîner dans les délires les plus inattendus d’un tandem de vocalistes qui fait mouche à chaque instant, rappelant bien évidemment par moment Anathema ou Lacuna Coil mais parvenant à donner le change en teintant ses compos de relents puisés sur une palette d’influences s’étendant de Rammstein jusqu’à Megadeth. On se (re-)plongera donc dans un répertoire fait de brûlots éthérés comme « On The Verge », « Deep Coma », « Carcinogenic » ou « My Heroine » en appréciant autant le grain des guitares que la solidité de la rythmique, l’ensemble se voyant régulièrement marqué par divers changements de rythmes, soli et autres breaks à chaque fois fort à propos. La puissance du metal en trame de fond et la teinte outrageusement mélodieuse du chant parviennent à se rejoindre dans un pétillement général qui donne à l’ensemble des allures de rock … champagne ! Ca valait le coup d’attendre tout ce temps …