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R’n’Cs pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 janvier 2008
 

The ride of death
(Beast Records – Trauma Social – 2008)
Durée 23’35 – 18 Titres

http://www.myspace.com/rncs
http://rnc.propagande.org

Ils ont vu le jour en même temps que le troisième millénaire et nous proposent avec « The Ride Of Death » un deuxième album qui va droit à l’essentiel puisque R’n’Cs enquille en à peine plus de vingt-trois minutes pas moins de dix-huit titres de punk rock hardcore comme il sait si bien les créer … Les trois têtes pensantes et hurlantes que sont Rem Spader (batterie) et les frangins Gui (basse) et Saïd Bentfornothing (guitare) ont en commun une passion pour des combos de la trempe de Motörhead ou des Devil Dogs et des expériences partagées sur les mêmes scènes que Guerilla Poubelle et Brigitte Bop et forcément, ça se sent (que c’est eux …) ! Tel un uppercut parti directement se loger dans le foie, c’est en s’appuyant une fois encore sur le petit mais costaud label Trauma Social que les Orléanais s’invitent dans la platine … 

On prend les mêmes et on recommence puisque c’est inévitablement selon la même recette que le trio vient nous vomir à la face ses nouvelles bombes remplies à la fois d’humour et de revendications, le ton se voulant simultanément ferme et détendu et la rythmique en appelant généralement à la vivacité pour que les voix viennent nous débiter des « Latin Lover Loser », « The Return Of Sissy », « Antidote » et autres « Empty Minds » comme les tronçonneuses le font généralement avec des stères de bois ! Equipée de chaînes neuves, la guitare crapahute comme une bienheureuse vers les sommets enneigés et fait fondre la glace derrière elle, balançant nombre de petites étincelles propices à foutre le feu à la moindre goutte d’essence qui oserait se mettre sur sa route et le tout mis bout à bout s’avère en même temps très réjouissant et fort bien calibré. On sent la grosse cylindrée difficile à dompter, et pas seulement dans les accélérations qui ponctuent les titres d’ouverture et de clôture, le rythme se faisant plus soutenu que celui d’un dragster et les traces laissées par la gomme encore fumante ne manquant jamais de donner envie au quidam de les suivre pour aller retrouver tout ce joli monde jusqu’à la prochaine salle de concert où les R’n’Cs se produiront … L’album sort en janvier et tu sais quoi, ben tu devrais très vite te le procurer car il déchire grave !