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BARAKA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 09 janvier 2008
 

VII
(Butterfly Records – Musea Parallèle – 2007)
Durée 55’37 – 8 Titres

http://www.musearecords.com
http://www.barakarock.com  

Ils sont trois et arrivent du Japon avec leur musique qui se teinte à la fois de rock puissant et de prog ingénieux et s’ils en sont rendus à leur septième album en dix années d’existence, c’est essentiellement parce qu’ils affichent une envie de jouer qui est impressionnante ! Influencés par Jimi Hendrix, King Crimson et Led Zeppelin, Shin Ichikava (basse et chant), Issei Takami (guitare et chant) et Max Hiraishi (batterie) commenceront très rapidement à composer en mélangeant ces trois modèles mais en brouillant les cartes astucieusement avec nombre d’autres et se retrouveront très vite invités à fouler les planches de grandes manifestations internationales organisées de Bangkok à Toronto en passant par l’Australie, Londres, Séoul ou encore Marseille où ils réjouiront le Prog’Sud en mai 2006. Avec ce nouvel effort insaisissable tant il joue les caméléons, Baraka n’en finit plus d’asseoir sa réputation dans le monde entier !

Ils savent faire de la musique directe et efficace mais ne renoncent jamais à ce qu’ils font de mieux, un rock progressif torturé et sinueux à souhait sur les routes duquel il fait bon se perdre … Quelques touches de basse slapée ou au contraire des riffs décoiffants, il n’en faut pas plus à ce power trio pour nous emmener là où il veut et pour nous faire passer d’un « M76 » droit comme un I à « Stella Maris » qui fond sous la langue ou à un très vert « Sand & Stone » qui déclenche inévitablement des effets dignes du wasabi en prenant bien évidemment soin de nous proposer « Bharmad », la tartine épique qui va bien avec une vingtaine de minutes où les relents jazz-rock se font omniprésents et où les breaks font bien plus que de marquer les passages d’une partie à l’autre du morceau … A la fois psychédélique et jazzy tout en restant très rock dans l’esprit, « VII » manque par moments d’un peu de personnalité mais des élucubrations du genre de celles de « Wormhole » qui clôture l’ouvrage nous scotchent forcément par leur inventivité et par leur audace et mettent quoi qu’il se passe tout le monde d’accord au sujet des qualités intrinsèques d’un album dont on ne se lasse pas !