dimanche, 06 janvier 2008
Stop the world
(Pervade Productions – Gofannon Records – Socadisc – 2007)
Durée 43’21 – 11 Titres
http://www.myspace.com/anthonybrc
http://www.pyroband.com
 C’est une réédition plutôt surprenante que nous propose Pyro avec celle de son deuxième album qui était en fait un gros maxi mais si les frangins se sont fendus en 2007 d’un nouvel effort, les retrouver près de dix ans en arrière avec « Stop The World » ne peut en aucun cas faire de mal, d’autant que la rondelle se voit servie en version allongée et que l’on y retrouve les cinq titres du maxi « Time Of Confusion » ! Portée par la voix de l’Ecossais Jay Burnett sur l’effort originel et par celle de Dave Danger sur ce qui devient un bonus rare, cette réédition nous reconduit à l’époque où Pyro amorçait un de ses premiers grands virages et s’offrait les services d’Armando Ferreira (Shine, H Bomb, Angra) pour s’assurer une production digne de ce nom. Teinté eighties avec un son à intercaler entre un AC/DC et un Rose Tatoo pour éviter les voyages longs et inutiles, « Stop The World » avait choisi d’aller droit à l’essentiel …
S’il manque par trop souvent de relief et date carrément par moment du jour de ponte, le deuxième effort des Français n’en reste pas moins le témoin fidèle d’une époque où l’on pouvait se permettre de laisser entrer un poil de pop dans le rock le plus couillu et où les groupes se laissaient parfois tenter ! Alors forcément, on ne se laisse séduire par les compositions de folie des trois frères Bruno, Eric et Joël Pyro que si l’on accepte de se replonger en pleines eighties mais pour qui fait l’effort d’oublier ce qui a été fait depuis pour aider le rock en général et le hard rock en particulier à se renouveler, « Stop The World » devient un album qui ne se prend pas la tête avec des détails inutiles, qui se contente de jouer pour le fun et de mettre des refrains immédiats au milieu de ses chansons pour qu’on les retienne. L’épisode « Time Of Confusion » aura pour sa part le mérite de nous emmener jusqu’aux tous premiers balbutiements de Pyro et de nous confronter à ses premiers enregistrements, le résultat s’avérant forcément moins bien ficelé mais paradoxalement tout aussi réussi. Choisir entre un « California Smile », un « Celtic Soul », un « Exterminator Man » ou un « Rock And Roll Dream » s’avère donc assez délicat à l’arrivée, si bien que la réunion des deux ouvrages se révèle être un choix assez judicieux … Que ceux qui ne jurent que par le metal moderne passent leur chemin !
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