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TEXACO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 31 décembre 2007
 

Sweet songs with the devil
(Gazoline Production – 2008) 
Durée 48’23 – 13 Titres

http://www.gazolineprod.com

Renversement de situation chez nos Texans de la Drôme puisque non content de revenir sur le devant de la piste avec un nouvel effort autoproduit, Texaco le bourre jusqu’à plus faim de compos, et de quelles compos en plus ! Endurcis au son des grandes figures du blues, Jonathan Callet (chant et harmonica), Eliott Baptiste (guitare et piano), Cyril Sanjuan (basse et contrebasse) et Joël Balla-Vecchia (batterie) ont repris le chemin des studios après quelques brillants passages dans divers festivals et des concerts qui durent régulièrement jusqu’à trois heures et plus et viennent nous régaler de leur blues se teintant à l’occasion de boogie, de swing, de Texas, de Chicago et même de Delta blues pour le plus grand bonheur de fans toujours plus nombreux. Rejoint à l’occasion par une section de cuivres qui apporte encore un peu plus de charme à sa musique, Texaco n’hésite pas à varier les plaisirs et à mélanger les influences …

Ecrire et composer treize morceaux originaux n’était déjà pas une mince affaire pour une formation qui s’était fait une solide réputation en s’attachant essentiellement à l’art de faire des reprises mais créer autant de titres avec un degré d’aboutissement aussi homogène, il fallait franchement avoir un sacré talent pour pouvoir le faire ! On applaudit donc sans la moindre retenue l’intelligence et la lucidité qui ont poussé le quartet de Romans à nous proposer des morceaux très variés qui regorgent d’une belle dose d’harmonica, deux d’entre eux laissant la priorité au piano tandis que deux autres donnent carte blanche au jeu en acoustique, le bottleneck faisant même pour un moment son apparition au doigt d’Eliott Baptiste. Que l’on flirte avec « Mary-Ann » ou avec une « Louisiana Woman », c’est à chaque fois au son d’un « Texas Shuffle » que Texaco nous renvoie « In The Southside » comme autant de « Sad Rocker » que nous sommes, ne ménageant à aucun moment sa peine pour nous offrir ses excellents « Down In Memphis », « Sixteen » ou « Just Let Me Know » ! Efficacité du jeu, lucidité du ton, perfection dans la composition, il ne manque pas grand chose à ces « Sweet Song With The Devil » pour entrer au panthéon des blues songs les plus diaboliques ! Maudit blues, quand tu nous tiens …