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HOPPER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 janvier 2008
 

Deergirl
(MVS Records – Anticraft – 2008) 
Durée 50’01 – 11 Titres

http://www.myspace.com/wearehopper
http://www.wearehopper.com 

C’est presque par hasard que les deux chanteuses guitaristes qui pilotent Hopper depuis 1999 se sont rencontré, lors d’une soirée où tout était fait pour qu’elles passent l’une à côté de l’autre sans se voir tant il y avait de monde … Et puis voilà, le destin fait parfois bien les choses et Dorothée et Aurélia ont fait connaissance, décidant très rapidement de créer quelques morceaux et de les enregistrer puis de s’entourer d’une rythmique masculine pour aller les porter à la scène, Jean (batterie) et Romain (basse) remplacé depuis par Jean-Yves complétant une formation très teintée rock qui s’en ira ouvrir pour Rock en Seine en 2005 devant un public venu voir les Pixies et Franz Ferdinand et qui continuera d’enfoncer un clou bien engagé lors de la sortie de son premier album, « A Tea With D. », un an plus tôt. De rencontre il sera une fois encore question mais cette fois avec Ryan Hadlock, producteur de Blonde Redhead, Foo Fighters, Soundgarden ou encore The Strokes, qui craquera littéralement sur la musique du groupe et qui s’occupera de son deuxième opus … Le résultat parle de lui-même ! 

Il y avait la matière nécessaire à la création d’un excellent album, la voix claire et puissante d’Aurélia complétant tout en la contrecarrant de façon fabuleuse celle plus chaude et colorée de Dorothée et les deux guitares parvenant à s’unir de façon fusionnelle dans un berceau où le rock bien saignant sait se draper d’habits faits d’indie et de pop … Mais encore fallait-il être capable de mettre tout ça en boite sans perdre toute l’énergie, la fougue et la vitalité qui se dégagent de quelques compos qui devraient inévitablement faire date dans l’histoire du rock made in France et Ryan Hadlock y est parvenu avec le brio qu’on lui connaît, se faisant bien plus qu’un simple intervenant extérieur pour carrément devenir un passionné du groupe, une sorte de cinquième élément, et lui donner une identité non seulement incomparable mais qui plus est irrésistible ! On retrouve dans « Deergirl » le jus qui vient du punk, le gros son emprunté au rock et les mélodies imparables qui tombent directement de la pop, le tout mis bout à bout donnant des hymnes dans le genre de « Rock N’Roll High », « Tell Everybody » ou « We Trust In Love Without Your Drugs » et de subtiles mélodies comme « Rainy Days Smell Like Glue » ou « Since You’ve Slid To Eternal Slumber ». Alors forcément, il y en aura bien un ou deux pour trouver que Hopper sonne trop ceci ou pas assez cela, mais quand on voit le chemin parcouru pour en arriver à pouvoir espérer pouvoir botter le cul aux grosses pointures anglo-saxonnes, on salue bien bas un groupe qui n’a sans doute pas fini de faire parler de lui à partir de la sortie de son nouvel album le 28 janvier prochain. En attendant, on y goûte déjà un peu sur MySpace …