Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

GARY MOORE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 29 décembre 2007
 

Live at Montreux – The Definitive Montreux Collection
(Eagle Vision – 2007) 
Double DVD – Durée 240’ environ

http://www.gary-moore.com
http://www.myspace.com/garymoore_blues

C’est après avoir promené un long moment ses guitares du côté du hard rock que cet Irlandais s’est plus ou moins définitivement tourné vers le blues et si sa personnalité n’a pas toujours fait l’unanimité dans l’un ou dans l’autre des genres, il est impossible de mettre en doute son intégrité et son talent de guitariste mais aussi de chanteur ! Si Rory Gallagher, l’autre guitar hero originaire de la verte contrée, avait ses habitudes au Rockpalast, c’est au Montreux Jazz Festival que Gary Moore a pris les siennes et il s’y est produit pas moins de cinq fois entre 1990 et 2001, sa présence récurrente sur les bords du Lac Leman pour ce qui fait encore et toujours figure de rencontre musicale majeure annuelle ayant du même coup donné à ses organisateurs l’idée de compiler les cinq éditions sur un seul et même double DVD et de les offrir en pâture à un public amateur de belles envolées guitaristiques et d’un astucieux compromis entre blues et rock …

La Les Paul en bandoulière et le talent à fleur de doigts, Gary Moore remonte le temps au gré de chaque Montreux Jazz Festival et prend de l’assurance au fur et à mesure de ses passages, en faisant parfois des tonnes ou se contentant au contraire d’aller au plus droit à l’essentiel mais ne manquant jamais de nous réjouir d’un des standards du blues, de « The Blues Is Allright » à « Need Your Love So Bad » en passant par « Stormy Monday » ou « The Sky Is Crying », ou même d’un de ses standards personnels comme l’incontournable « Parisienne Walkways » et sa fameuse note poussée à l’extrême d’un air de dire « t’as vu mec comment je me la pète, et avec un seul doigt en plus », ou les moins démonstratifs mais tout aussi efficaces « Still Got The Blues » ou « Out In The Fields ». Accompagné de divers musiciens dont le talent est à chaque fois incontestable, Gary Moore se fait un superbe cadeau en invitant Albert Collins à partager les parties de guitare et de chant sur deux morceaux lors de son tout premier passage en 1990 et chausse pour l’occasion sa Strat rouge pour encore mieux marier son jeu à la Telecaster du Texan disparu trois ans plus tard. A la perfection du son s’ajoute la superbe qualité des images et le tout finit fatalement par donner un double volume incontournable pour tout fan du guitariste qui se respecte ! On n’en attendait pas moins …