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THE DØ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 janvier 2008
 

A mouthful
(Cinq 7 – Wagram Music – 2007) 
Durée 52’15 – 15 Titres

http://www.myspace.com/thedoband

Ils se sont rencontré début 2005 quelque part entre Paris et Helsinki et très vite leurs deux personnalités se sont révélées comme étant particulièrement complémentaires tant elles étaient différentes … Dan venant de la musique classique allait apporter le D tandis qu’Olivia, évoluant entre rock, jazz et electro apporterait le Ø des ses origines franco-finlandaises et les deux réunis deviendraient The Dø, une formation que l’on taxera tout simplement de rock tant son champ d’action est vaste. Une première BO pour le film « Camping Sauvage » leur confirmera que l’alchimie née de leurs échanges dignes qu’un match de ping-pong est viable et c’est après avoir composé un premier morceau très électrique en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire que le tandem s’en ira dans un délire à deux têtes d’où sortira ce tout premier album à paraître à la mi-janvier 2008. Grand huit musical, « A mouthful » n’a pas fini de bousculer les habitudes …

Incorporant toutes sortes d’influences allant du hip hop jusqu’au rock bien saturé en passant tout naturellement par Bartok, Tom Waits et le Wu Tang Clan, The Dø insuffle une très grande générosité à une musique qui rappelle par moments Bjork mais qui laisse également régulièrement entrer des accents que l’on jurerait puisés chez Stravinsky, chez Zappa ou chez Queen, mélangeant le tout à la manière de ces éminents génies innovants, c’est à dire avec une certaine vigueur, et lui offrant une jeunesse d’interprétation qui n’enlève absolument rien à la richesse de l’écriture. Posé au croisement de chemins qui débouchent de la soul, de la pop, du folk et du rock, « A Mouthful » s’en remet à des titres comme les très aboutis « On My Shoulders », « Queen Dot Kong » ou bien évidemment « The Bridge Is Broken » mais aussi à d’autres plus surprenants comme « Unissasi Lautelet » ou « Tammie » pour mieux réaffirmer un caractère sacrément bien forgé et une direction musicale plutôt large mais particulièrement bien définie. A n’en point douter, The Dø va marquer de façon irréversible l’histoire du rock et comme un bonheur n’arrive jamais seul, c’est en arrosant copieusement la France de ses concerts pendant au moins tout le premier trimestre que le groupe va commencer à faire son petit bonhomme de chemin ! A ne manquer sous aucun prétexte …