Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ALAIN PREVOST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 28 décembre 2007
 

Giuseppe Antonio Brescianello – L’intégrale des Partitas
(M&A Classique – 2007) 
Durée 70’58 + 73’20 – 36 + 45 Titres

http://www.musea.biz 

Guitariste formé au Conservatoire National de Région de Versailles et à l’Ecole de Musique Nationale d’Orsay, Alain Prevost est devenu enseignant il y a une trentaine d’années et se produit aux quatre coins du monde dans des récitals qu’il donne de France aux Etats Unis en passant par le Zaïre, Israël, la Syrie ou encore la Pologne. Remarqué dans la musique de chambre pour ses multiples duos, que ce soit avec des flûtistes, des clavecinistes ou encore des violoncellistes, mais aussi pour ses expériences en compagnie d’un quintet à cordes et même d’un orchestre, ce brillant instrumentiste a livré quelques albums au travers desquels il rend autant hommage à Bach qu’aux compositeurs français du 20ème siècle ou encore à ceux d’Amérique Latine.

Après deux ouvrages consacrés à l’œuvre de Fernando Sor, c’est aux dix huit « Partitas » du compositeur italien du 18ème siècle Giuseppe Antonio Brescianello qu’Alain Prevost s’est attaqué, les enregistrant en 2001 et les sortant une première fois par l’entremise de M10 à l’automne 2003 avant de leur offrir une seconde chance grâce à M&A Classique quelques années plus tard … Regroupant des créations de ce compositeur unique en son genre et qui plus est seul Italien à avoir été élevé au rang de Kapellmeister pour son travail au service du Duc Karl Eugen, ce double volume les voit retravaillées de façon magistrale par Ruggero Chiesa pour leur permettre de passer du colachon, un instrument proche du luth comptant entre trois et six rangées de cordes selon les modèles, à la guitare. Ouvrant non seulement aux guitaristes mais aussi au public de nouvelles voies encore trop peu exploitées, Alain Prevost offre également un coup de projecteur d’un intérêt évident à une œuvre trop souvent méconnue en raison de sa disparition partielle suite à divers éparpillements mais aussi de la destruction de la partie conservée au Musée de Darmstadt durant la seconde Guerre Mondiale. L’importance de cet album en devient dès lors d’autant plus capitale, surtout quand on sait avec quel talent et quelle dextérité il a été enregistré !