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LA PRINCESSE EST DANS LES CORDES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 04 janvier 2008
 

La princesse est dans les cordes
(Crick Productions – 2007) 
Durée 29’42 – 11 Titres

http://www.laprincesse.net
http://www.myspace.com/laprincesseestdanslescordes

Cinq années passées au sein d’Amalgame auront permis à La Princesse de voir le jour un soir d’octobre 2006 alors que rien ou presque ne laissait présager son arrivée dans une enveloppe charnelle … Alors forcément il lui fallait de fidèles chevaliers et ce sont Vincent Brianceau (chant et guitare), Nicolas Oukli (guitare), Michel Paturot (basse) et Simon Second (batterie) qui relèveront le défi de servir une majesté bien décidée à s’en aller chevaucher à grandes enjambées les routes du rock ! On la rencontrera donc épisodiquement sur les scènes de France, le pays où elle aspire à porter la couronne, dans des endroits aussi variés que L’Elysée Montmartre, La Flèche d’Or ou encore La Scène Bastille … Pas très royaliste me direz-vous, mais en fait La Princesse s’en tape un peu car c’est gouverner qui l’intéresse et qu’elle est prête à tout pour y parvenir, quitte à abandonner sa robe blanche pour un cuir noir et à tomber le diadème pour mieux se jeter dans les cordes et rebondir pour aller nous mettre un uppercut en plein foie !

Percutante, La Princesse file comme « Une balle perdue » et maltraite ses guitares de façon plutôt ingénieuse pour mieux marquer une filiation naturelle avec tout ce qui joue fort et vrai, que ce soit avec un côté punk dont la latence se veut frappante ou encore avec une mouvance alternative en mal de renouvellement … Mais ce qui touche le plus, c’est ce gros esprit 100% rock’n’roll qui se détache de l’album, le ton pouvant aussi bien rappeler Noir Désir que Bashung pour venir se poser sur une base faite de riffs assassins et de lyrics ciselés à l’or fin. Taillées au plus près de l’os, les onze tranches de zic font la part belle à l’énergie en en faisant par moment un peu trop, mais saurait on le reprocher à une Princesse qui nous cloue le bec avec des « Johnny », « L’Oreiller Blanc », « 1, 2, 3, 4 » et autres « Stockholm » à la fois très différents et très complémentaires ? Assurément non, alors tant qu’à faire on se conforme à l’étiquette et on salue bien bas cette potentielle souveraine dont le portrait officiel sera tiré le 17 janvier prochain et qui donnera pour l’occasion une audience publique dans le très peu monarchique Zèbre de Belleville … Nul doute que fifres et clairons seront une fois encore remplacés par des guitares bien juteuses et par une rythmique en béton armé mais compte tenu de la personnalité tumultueuse de la jeune fille, on doit forcément s’y attendre un peu ! Un vent de révolution souffle sur la Capitale, le roi est mort, vive La Princesse …