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UNDERSCHOOL ELEMENT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 28 décembre 2007
 

Tango
(Saïko Records – 2007) 
Durée 60’10 – 11 Titres

http://www.underschool-element.com
http://www.myspace.com/underschool 

Né en 2000 du côté de chez nos amis Helvètes, Underschool Element a tranquillement roulé sa bosse et s’est offert une première démo qui l’a fait repérer par le public suisse mais aussi par les médias français puisque le groupe se voyait primé dès ses premiers ébats pas nos amis et néanmoins confrères de La Nouvelle Génération. Alors d’albums en singles et de maxis en DVD, Greg (chant), Fabien et David (guitares), Romain (basse) et Yvan (batterie) n’en finiront plus d’aller de l’avant, séduisant au passage le public venu originellement pour Watcha, Fishbone, Saïan Supa Crew ou Krokus et s’offrant un deuxième album enregistré de manière très naturelle et spontanée au début de l’année 2007 pour enfoncer encore un peu plus un clou déjà bien engagé dans l’inconscient collectif. Groupe d’avenir ? Underschool Element en a les épaules … Reste maintenant à faire monter la sauce !  

Avec un son digne des plus grosses machines internationales, Underschool Element ouvre indiscutablement le score et renvoie dans leur camp les détracteurs les plus tenaces du rock dans la langue de Molière grâce à une grosse dizaine de titres qui non seulement se tient mais qui en plus se démarque du lot par beaucoup de lucidité. Aérien et appuyé, le riff n’est plus vraiment rock mais pas encore tout à fait metal et c’est en grande partie ce qui plait d’entrée de jeu, les murs tombant instantanément sous l’effet de cette grosse volonté d’ouverture et l’osmose générale ne s’en ressentant à aucun moment. S’ouvrant par moments au chant en Anglais, Underschool Element fait le pari de varier les plaisirs et s’en sort avec les honneurs, nous balançant sans crier gare un « Acariâtre » ou un « Funambule » mais aussi de véritables bombes comme « El Dragon Negro » ou encore « 184 » qui ne manqueront pas de mettre tout le monde d’accord, ou presque. De belles guitares, un chant qui sait se marier au plus juste à l’idée générale des morceaux, une rythmique parfois encore un peu trop propre sur elle mais toujours à la hauteur des ambitions affirmées … Que demander de plus à un groupe si ce n’est de pouvoir se montrer au même niveau sur scène que devant une console ? A confirmer très vite en live …