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STAËL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 décembre 2007
 

Le temps de dire ouf
(AZ – Universal – 2007) 
Durée 48’28 – 13 Titres

http://www.stael.fr.st
http://www.myspace.com/staellegroupe

Groupe de scène et groupe de route, Staël a navigué entre autoproduction et petits labels depuis son premier single publié en 2000, enchaînant les sorties au rythme quasiment régulier d’une par an, maxi ou album, avant de se faire enfin repérer par la grande maison et de faire une entrée tonitruante chez AZ sans même avoir « Le temps de dire ouf » ! Pour Yann Rambaud (guitares et chant), Damien Monet (guitares, claviers, basse), Marc Di Malta (batterie, guitares, claviers) et Julien Silvano (basse, guitares, harmonica), l’heure est venue de passer à la vitesse supérieure et c’est une fois encore sur la route que ces Grenoblois défendront leur nouveau bébé enregistré à Paris et masterisé à Londres, un album dont les chansons entêtantes pourraient presque passer pour des chansons simples tant elles sont accessibles à tous mais dont le contenu est si riche que l’on a du mal à tout assimiler en une seule fois …

Il y a à la fois des hymnes populaires qui évoquent un juste milieu entre Le Forestier et Souchon et des chansons fortes qui scotchent invariablement le dos à la chaise, des ritournelles attachantes pour aider à passer l’hiver et des tubes bien frais qui attendront sans doute l’arrivée de l’été pour se glisser dans les esprits, un savant mélange dans lequel on retrouve en vrac Bénabar et Sinsemilia, Tryo et Mickey 3D, que sais-je encore … Rejoint pas nombre de guests qui apportent voix mais aussi guitares, violons et violoncelles, Staël mise autant sur la qualité que sur la diversité et nous sert sans crier gare une panoplie d’hymnes entre rock et chanson française de qualité parmi lesquels on remarque instantanément « La disgrâce », « Anna, relève toi ! » ou encore « En chute libre » et dont on retire au bout de quelques rotations des « Magdalène et moi », des « Gaspard dans le tipi » ou encore « Un bouquet de fleurs pour Lucy ». A la qualité d’écriture des textes vient s’ajouter un gros effort au niveau de l’interprétation et des arrangements et, fatalement, le rendu global s’en ressent. Pas étonnant donc que les radios commencent à s’arracher le premier single et que les dates de concerts commencent à s’accumuler dans l’agenda d’un groupe dont on n’a pas fini de parler. Petit poisson deviendra grand …