Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LEON ROUSSEAU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 décembre 2007
 

Nonbreakable stereo
(Chuck Records – 2007) 
Durée 36’49 – 14 Titres

http://www.leonrousseau.com
http://www.myspace.com/leonrousseau

De son passé punk, Léon Rousseau a gardé ce sens de l’urgence qui le pousse à toujours aller de l’avant et s’il n’est jamais franchement tombé par terre, ou alors pas longtemps, ce n’est sans doute pas grâce à Voltaire à qui il ne doit somme toute absolument rien ! Dont acte … Pour son nouvel effort publié chez Chuck Records, le multi-instrumentiste a encore coiffé l’intégralité des casquettes et, de compositeur à auteur en passant par producteur et même arrangeur, s’est assuré par lui-même de la réussite totale d’une œuvre pour laquelle il ne cède que l’artwork à Geoffrey Boulay et quelques claps à Laure Justice. Mâtinant la pop sixties de son précédent effort avec de très gros relents venus du folk et du blues, Léon Rousseau quitte quelque peu les rivages Beatles pour rejoindre ceux de Dylan mais ne se refuse aucune autre escapade pour mieux varier les ambiances qu’il propose …

S’il y a un album capable de prendre tout le monde à contre-pied par son sens exacerbé du grand écart musical, c’est assurément de « Nonbreakable Stereo » dont il s’agit ! Passant de la country au blues en paraphrasant à l’occasion Sergio Leone et en s’offrant même quelques essais de surf rock et une démonstration très typée crooner, Léon Rousseau déploie tout l’éventail de ses sonorités sans en oublier aucune, se la jouant Bowie, Dylan ou encore Presley à la demande et déroulant sans la moindre anicroche un tapis rouge musical réjouissant au possible où l’on remarque des « Stories », des « Riding West (La Baule) », des « Black Cat Blues » et même une adaptation plus que succulente de « Cocaine Blues » ! Reprenant une fois de plus à son compte le bon vieux cliché de la Face A et de la Face B pour séparer ses morceaux, Léon Rousseau revendique encore et toujours son versant vintage mais le fait avec tellement de classe et tellement de talent que ça sonne encore plus vrai que si l’album avait été conçu du côté de Nashville ou de Memphis au siècle dernier … On aura le plus grand mal à ne pas aimer !