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NODÉ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 décembre 2007
 

Tata Jacqueline
(Aza-i.d. Productions – Mosaic Music Distribution – 2007) 
Durée 40’43 – 13 Titres

http://www.myspace.com/nodelegroupe
http://www.nodelegroupe.fr

Duo lyonnais adepte des bricolages soniques et du mélange des genres musicaux, NoDé n’est ni un groupe de rock, ni un groupe de jazz, ni même un groupe de chanson française, c’est un peu tout çà à la fois et même parfois plus encore ! Deux guitares, une voix, un gros trait d’humour et quelques arrangements bien ficelés, il n’en faut pas plus à Francis Richert et Julien Chièze pour mettre en musique des histoires vécues récoltées au gré des rencontres et des découvertes faites depuis 2004, année de la naissance de cette formule avec un premier album autoproclamé « A la petite semaine ». Quelques escapades en quartet, un retour au duo et des prévisions de trio pour le début de l’année 2008 auront conduit NoDé des Guinguettes de Lyon jusqu’au Ninkasi Kao où ils auront partagé la scène avec Renan Luce, Debout Sur Le Zinc ou encore Les Joyeux Urbains. Une histoire presque comme toutes les autres en fait …

On trouvera sans doute pas mal à redire sur l’homogénéité d’une rondelle où chaque morceau se heurte au précédent et parfois même sans ménagement, mais si une chose est certaine, c’est que chacune des saynètes que vient nous glisser NoDé est un petit moment de bonheur intense que l’on se plait à partager avec le groupe. Quelques relents qui semblent empruntés à Sanseverino, à Gotainer voire même parfois à Bobby Lapointe agrémentent des morceaux qui sonnent à la fois jeune et frais, laissant transparaître une très forte envie de partager un savoir fait d’idées, d’expériences et d’envies au travers de morceaux qui se voient baptisés « L’ennui », « Chanson du fond du trou », « Retard » ou « Cœur d’artichaut ». De la scie musicale aux craquements en passant par des percussions improvisées sur la caisse des guitares et même à des apports de contrebasse ou d’accordéon, c’est toute une panoplie multicolore que nous offre NoDé, une sorte de patchwork fait de sons qui mis bout à bout s’avèrent très vite particulièrement accueillants et conviviaux, portés qu’ils sont par des guitares sobres mais efficaces et par une voix qui a les arguments nécessaires pour toucher droit au but. Même si c’est au travers de la narration de son enterrement que « Tata Jacqueline » se voit évoquée, de là où elle se trouve, la bonne dame a de quoi pouvoir être fière de ses neveux ! Ainsi soit-il …