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GLASNOST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 19 décembre 2007
 

Boomerang
(Jackslams – Discograph – 2007) 
Durée 15’17 – 4 Titres

http://www.myspace.com/glasnostband
http://www.jackslams.com 

Ils ont déjà une sacrée expérience de la scène pour avoir foulé les mêmes planches que Burning Heads, Dead Pop Club, Uncommonmenfrommars ou encore Kill The Young mais outre le fait d’être des tueurs en live, les membres de Glasnost jouent également la transparence en studio en s’offrant un maxi en guise de successeur à un premier effort qui leur avait déjà permis de se faire remarquer tout autour de la planète ! Conduit par la voix de Luk et la guitare de Rachtaïa, le combo s’est adjoint les services de Jéjé à la basse et de Matgaz à la batterie et c’est sous l’aile à la fois protectrice et directive d’un manager omniprésent, Niko, que ces post adolescents disciples de Nirvana, des Smashing Pumpkins et de Foo Fighter s’en vont placer leur rock à la fois teinté d’indie, de punk et de power pop à qui veut bien en prendre plein les yeux et plein les oreilles !

Ecorché vif mais en même temps sensible et communicatif, ce « Boomerang » que lance Glasmost lui revient inévitablement en pleine face mais c’est bien là le but qui était ouvertement recherché donc qui s’en plaindra ? Jouant la carte de l’originalité, le groupe nous sert sa nouvelle livraison musicale au format EP vinyle 4 titres et lui donne des allures de collector en lui affligeant forcément le petit côté vieillot inhérent à l’objet tout en le bourrant d’hymnes en puissance, à commencer par une première face propre à mettre le feu aux playlists des radios les plus réfractaires au rock ! Un « Parasite » sorti de derrière les fagots emmène dans sa roue un « Striptease » pas piqué des vers et si le ton redescend d’un demi-cran sur la deuxième moitié de l’ouvrage avec « 1994 » et « The Sun Is The Killer », ce n’est que pour mieux nous donner envie de retourner encore et toujours la grosse rondelle noire sur la platine et de se reprendre de plein fouet des guitares assassines et la voix allumée d’un vocaliste qui s’impose comme un véritable frontman jusque sur les enregistrements ! Avec un nom comme ils l’ont choisi, il y a fort à parier que les membres de Glasnost n’ont pas fini de jouer le jeu de la liberté d’expression et ce n’est forcément pas pour nous déplaire … Un groupe à surveiller de très près !