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OSIRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 18 décembre 2007
 

A la lumière
(Autoproduction – 2007) 
Durée 28’58 – 9 Titres

http://www.myspace.com/osirarock
http://www.osira.fr 

Né dans la lignée naturelle des formations de pop rock à dominante énervée, Osira est un combo lyonnais qui a vu le jour en 2003 lorsque que ses quatre membres fondateurs se sont rencontrés pratiquement par hasard. Venus d’horizons différents, Grégory Gnidach (guitare et chant), Guillaume Courbis (guitares), Antoine Thomas (basse) et Olivier Merle (batterie) on très rapidement trouvés une direction unique et se sont engagés dans un rock en français qui s’appuie sur des textes lucides et partagés entre histoires vécues et sentiments humains. De concerts en tremplins, les Rhodaniens auront pris le temps de s’offrir un premier single à l’été 2006 avant de passer à l’étape suivante, celle d’un premier album enregistré au début de l’année 2007. Prêt à bousculer les règles établies, Osira n’hésite pas à multiplier les genres pour mieux surprendre et pioche autant dans le metal que dans la chanson pour arriver à ses fins …

Si tout ne peut pas forcément plaire dans « A la lumière », il semble évident que chacun saura en retirer au moins un point positif, que ce soit le feu rythmique qui se fait sentir sur « De nos écarts », la voix douce et très pop sur « Pour toi », le grain bien rugueux des guitares de « Résiste », on en passe et des meilleures ! La voix de Grégory a de quoi dérouter, se voulant très convaincante sur les titres les plus tendus et souvent un peu moins bien en place sur les ballades, la tension se voulant être un des domaines dans lequel Osira brille tout particulièrement. On soulignera les arrangements basiques mais généralement bien sentis qui donnent aux morceaux un cachet tout particulier et un résultat d’ensemble plutôt encourageant pour la suite, les mélodies apparaissant comme l’arme absolue d’une formation qui n’a pas encore dit son dernier mot et qui semble avoir envie de battre le fer tant qu’il est chaud pour pouvoir s’en aller le croiser ensuite sur une scène qui n’attend plus que du sang neuf pour continuer à évoluer ! Que l’on soit plus proche de « Miss Jane » ou au contraire de « L’entraînée », il y aura de toute façon de quoi se régaler à la découverte d’Osira et c’est bien ce qui compte le plus …