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P.M.T pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 14 décembre 2007
 

Topping From Below
(Autoproduction – 2007) 
Durée 50’24 – 14 Titres

http://www.pmt1.com
http://www.myspace.com/pmt1 

Ils viennent de Lausanne, en Suisse, et si l’on en croit leurs affirmations, ils évoluent dans un registre psychochore depuis leur formation en 1997. Rompus à l’exercice de la scène pour avoir foulé les planches jusqu’au P.O.P.B. aux côtés de pointures comme Marilyn Manson, Machine Head, Soulfly, Meshuggah ou KoRn mais aussi Pleymo, Watcha et autres Lofofora, les six membres de P.M.T se sont un temps retirés de la scène pour se donner les moyens de composer un album bourré de jus et c’est avec un troisième effort digne de ce nom que FrankFrançois (chant), PX (guitares), Kasper (guitares), Ray (basse), Hellmut (batterie) et Reverend Doom (machines) sont revenus en 2006, s’attaquant enfin véritablement au marché hexagonal en cette fin d’année 2007. S’ils ont tout des grosses machines à faire du rock, c’est essentiellement en jouant la carte de l’originalité que P.M.T a l’intention de tirer son épingle du jeu !

C’est une bombe, un ovni, un meeting pour extraterrestres en goguette, une concentration de Hell’s Angels de l’espace, que sais-je encore … Mais si une chose est certaine, c’est que P.M.T n’a pas son égal pour pondre des hymnes de nu-metal posés sur fond de rythmique explosive et soutenus par deux grosses guitares de folie. Derrière, les samples donnent une certaine redondance et une couleur parfois un peu surprenante mais c’est aussi pour ça qu’on les apprécie, le tout se voyant mis en valeur par une voix qui mélange les éthers et le plomb, sachant nous emmener vers des cieux inattendus mais nous ramenant l’instant d’après au plus près du plancher des vaches avec des râles de dératés et des hurlements de bêtes blessées. On se laissera donc trimballer sans trop de ménagement au gré des « Kinky Kamikaze » et des « Fake Plastic Sky », des « Borborygmosfear » et des « Crucifaced » ou encore des « Satanico Mecaniko » et des « Haemophonic » au risque d’attraper par moments la nausée tellement ça remue mais en retenant inévitablement des refrains construits pour s’immiscer au plus profond de l’auditeur. Ces gars là n’ont pas réinventé le rock mais ils ont tout compris de la manière d’en jouer et pour tout avouer, il n’y a pas grand chose à reprocher à leur façon de le faire, bien au contraire ! L’avenir nous dira si ça arrive à prendre par chez nous …