dimanche, 16 décembre 2007
Hors de ma cage
(Mistiroux Productions – Anticraft – 2007)
Durée 50’16 – 12 Titres
http://www.deserty.net
http://www.myspace.com/deserty
 On les a un moment appelés SEdNA et si le temps les a fait devenir Deserty, les quatre musiciens qui composent cette formation parisienne aux accents très britanniques et au verbe français sont pour leur part solidement unis entre eux par l’amitié et par la même passion de jouer un pop rock énergisant et alternatif. Accompagnés d’une équipe brillante dans laquelle on remarque Emmanuel Feyerabend (Mylène Farmer, IAM …) au son et Ian Cooper (U2, Muse, Placebo …) au mastering, Bertrand Chardon (guitare et chant), Amaury Béoutis (guitare), Gaëtan Marie (basse) et Benjamin Galemard (batterie) ont trouvé une voie qui leur colle à la peau et sont bien décidé à la suivre jusqu ‘au bout, ne ménageant ni leur talent de composition ni l’énergie qu’ils dépensent sur scène pour séduire et convaincre un public qui n’attendait qu’eux, et peut-être quelques autres aussi quand même, pour définitivement accorder sa confiance eu rock français chanté en Français. Aux armes citoyens …
Le son est vif et le ton juste et si Deserty s’est vu décréter Révélation Rock de l’année 2006 par Europe 2 Campus Tour, c’est aussi grâce à une attitude positive qui pousse le combo à aller de l’avant et à se donner corps et âme dans un registre qui lui sied à merveille. Deux guitares complémentaires taillent des riffs impeccables sur lesquels des couplets irréprochables invitent des refrains imparables et c’est le cœur à fleur de lèvres que le public s’en ira très vite reprendre des « Te plaire », « Je m’éloigne » et autres « Le temps passe », le tout sur fond de mélodies qui savant se montrer vives et tranchantes mais aussi à la demande chaudes et communicatives. Jamais avare d’un solo que la rythmique invite à se poser au plus juste, Deserty donne à son génie créatif des accents qui ne sont pas sans rappeler par moments les pontes du courant brit-pop mais parvient à se démarquer du lot des Radiohead et autres Muse en s’offrant une couleur très personnelle, une richesse musicale comparable à aucune autre et enfin une démarche originale qui le pousse à vouloir être prophète en son pays avant de viser ceux des autres. Dans un monde où vendre des albums et partager son art avec le maximum de personnes n’est pas une sinécure, c’est assurément eux qui ont misé sur le bon cheval ! On s’en souviendra le moment venu …
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