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DAVID HALLYDAY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 11 décembre 2007
 

David Hallyday
(Mercury - Universal – 2007) 
Durée 43’04 – 11 Titres

http://davidhallyday.artistes.universalmusic.fr

Il y a bien longtemps que l’on ne le prend plus simplement pour le fils son père et à l’heure où ce même père amorce un virage résolument orienté vers ce qu’il considère être le blues, David Hallyday persiste et signe dans une voie qui est de plus en plus tournée vers la variété … A chacun son style donc et c’est en prime chez Mercury que ce nouvel effort voit le jour, histoire de confirmer que les combats de l’un ne sont pas forcément ceux de l ‘autre et que si les deux artistes sont liés par le sang et par l’amour, ils ne le sont pas professionnellement ! De son passé de batteur dans divers groupes en Californie, David Hallyday a gardé un don pour les instruments, tous les instruments, et c’est en les partageant avec Pierre Jaconelli qu’il a souhaité enregistrer cet album pour lequel il a confié l’écriture à des auteurs tels que Miossec, Jean-Patrick Capdevielle, Mr Clément ou encore Corinne Marienneau de feu Téléphone. Compositeur prolixe, il signe pour sa part l’intégralité des compositions …

Il n’est pas chanteur et n’estime pas vraiment l’être, se considérant plutôt comme un touche à tout à qui le chant est tombé dessus un jour, presque par hasard. Il est par contre bavard et avide d’histoires, des histoires qui parlent et qui touchent si possible le public, et c’est de la façon la plus simple qu’il s’en va lui en conter, les voulant avant tout belles et ressemblantes à ce qu’il est ou à ce qu’il voudrait être, le grand frère d’une quarantaine d’années en qui on peut avoir confiance et qui sert plus ou moins de modèle. Alors forcément, c’est à un road movie un peu bancal qu’il nous invite, évoquant sa passion pour « Steve McQueen » ou envoyant « Un dernier message vers la Terre », semblant offrir la réponse du berger à la bergère avec un « Père de Personne » qui ne s’adresse pourtant pas forcément au « Fils de Personne », nous rappelant que « Tendre est la nuit » ou se plaignant de n’avoir « Plus vent de toi » sur un ton qui a la longue peut parfois paraître un peu trop linéaire mais qui a bien y réfléchir, laisse parfaitement transparaître une émotivité à fleur de peau et une envie d’extérioriser quelques vieux démons sans forcément en être conscient et de toute façon sans véritablement le montrer. David Hallyday s’est fait plaisir en s’offrant un album éponyme et il y a fort à parier que ses fans y trouveront leur compte. Après tout, c’était le but …