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TOXIC KISS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 14 décembre 2007
 

Small-Town Faces
(Növalis Impulse – Acracia Production – 2007) 
Durée 33’29 – 10 Titres

http://www.novalis-impulse.com
http://www.myspace.com/toxickissband

C’est forts d’un premier album carrément excitant que les Strasbourgeois de Toxic Kiss s’en sont allés sur les routes de France pendant trois ans durant lesquels leur power pop aura conquis un public toujours plus nombreux dans des salles aussi réputées que le Noumatrouff de Mulhouse ou le Triptyque de Paris mais aussi dans nombre de festivals comme Le Cabaret Vert ou encore Les Eurockéennes. Alors forcément, à un moment ou à un autre, il fallait bien que Manox (chant et guitares), Lily Water (chant), Samyboy (basse et claviers), Ghost Bob (basse) et Lee Reaven (batterie) repassent par la case studio pour s’offrir une nouvelle rondelle et c’est aujourd’hui chose faite, et qui plus est bien faite ! Pas grand chose de plus à en dire si ce n’est que le quintet a bouffé du lion et que jamais ses influences punk ne sont aussi bien ressorties qu’à ce jour …

On sent qu’il y a l’envie qui prend régulièrement le dessus sur de petites imperfections toutes naturelles et c’est sans même s’assurer qu’il y ait de l’eau dans la piscine que Toxic Kiss s’offre le saut de l’ange, ne faisant aucun calcul mais s’engageant corps et âme dans une bataille qui du coup se voit gagnée d’avance tant rien ne peut décemment oser s’interposer entre le groupe et sa musique d’une part et le public de l’autre. Il y a des sensations qui ne se décrivent que très peu et celles que dégagent Toxic Kiss sont de cette catégorie, le côté frais et revigorant réapparaissant quoi qu’il se passe et l’alchimie entre les sons et les mots se faisant de manière très fusionnelle, le versant vintage punk se trouvant régulièrement tempéré par une grosse volonté pop déclinée quoi qu’il arrive dans sa version power. On surfera donc sans retenue d’un « Bubble Gum » à un « Johnny Yuppy Is Kooky » en traversant quelques « Model Girls » et autres « Swimming Pool For Neurotics » avec un plaisir sans cesse renouvelé et avec une certaine vision des choses qui n’est jamais dénuée d’intérêt. Portées par une rythmique aussi basique que jouissive, les guitares et les voix trouvent une place de luxe dans une très belle invitation au pogo et c’est demandé avec tellement de classe qu’on voit mal comment on pourrait résister à cette proposition totalement et définitivement honnête. La sincérité et la franchise sont un luxe que Toxic Kiss a la chance de posséder, ils ne vont quand même pas se priver de l’utiliser …