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FIGHT K5 pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 12 décembre 2007
 

The War Of Words Demos
(Metal God Entertainment – 2007) 
Durée 70’42 – 16 Titres

http://www.robhalford.com
http://www.robhalfordmusic.com
http://www.myspace.com/robhalford

Ce n’est un secret pour personne, Rob Halford est un chanteur boulimique de musique et c’est sur divers projets qu’il a évolué tout au long d’une carrière qui l’a conduit de Judas Priest dont il a fait les belles heures, et réciproquement, jusqu’à Fight et bien évidemment à un projet solo sorti sous son propre nom. La cinquantaine bien tassée, le vocaliste et ses petits camarades de jeu que sont Brian Tilse et Russ Parrish aux guitares, Jay Jay à la basse et Scott Travis à la batterie ont souhaité faire un énième flashback en ressortant des tiroirs les vieilleries et autres raretés initialement enregistrées par K5 en 1992 pour le premier effort solo du Metal God et sorties avec Fight, parfois sous d’autres titres … Difficile de faire du neuf en dépoussiérant du vieux mais tout bien pesé, Halford s’en sort plutôt bien en nous réservant quelques jolies nouveautés aptes à pousser ses fans à se fendre de quelques menues piécettes pour acquérir l’ouvrage ! Pas con le tatoué …

Il aura mis une quinzaine d’années à en venir à bout mais à l’arrivée, les seize titres qui constituent ces « War Of Words Demos » mettent habilement en valeur tout le génie créatif et l’ego surdimensionné de ce chanteur à la voix particulièrement épatante et au talent incontestable. Alors forcément, on ne passe pas à côté de quelques bons plats qui sentent quand même un peu le réchauffé dans le genre de « War Of Words » ou de « Nailed To The Gun » mais c’est de titres comme « Now You Die », « Forbidden » ou « Dead Men Talk » qu’arrivera un salut non seulement bienvenu mais aussi et surtout indiscutable, les morceaux apportant une certaine fraîcheur de ton à un ouvrage qui sans eux se verrait fatalement à estampiller de la sacro-sainte étiquette « For Fans Only ». On se rappellera également à la (re-)découverte de ces titres que c’est dans Judas que Rob Halford a donné ce qu’il avait de meilleur et que si les livraisons régulières proposées lors de la transition qu’il s’est volontairement imposé pour faire son épopée solitaire n’ont jamais atteint le même niveau de succès qu’avec ce groupe de légende, c’est aussi parce qu’elles n’avaient pas tout à fait la même teneur et le même jus. Quoi qu’il en soit, c’est avec une petite pointe de nostalgie qu’on se retourne sur ce qui restera à tout jamais une étape d’une carrière que le chanteur assume, un peu comme tout ce qu’il fait soit dit en passant … N’est pas Metal God qui veut !