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LARRY CROCKETT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 décembre 2007
 

My wish
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2007) 
Durée 51’04 – 15 Titres

http://www.lcrockett.com
http://www.myspace.com/larrycrockett
http://www.bluesweb.com

Il est indiscutablement un des batteurs les plus intéressants de sa génération et ce n’est pas sans raison qu’on a retrouvé ou que l’on retrouve encore aujourd’hui Larry Crockett auprès d’artistes comme Liz McComb, Popa Chubby, Elton John et bien évidemment Eric Bibb auprès duquel il officie de façon plus que régulière. Après s’être produit dans le monde entier et dans les endroits les plus prestigieux, cet instrumentiste originaire du New Jersey a une fois encore souhaité mettre en avant ses talents de compositeur et nous invite à un nouvel album pour lequel il offre un nouveau souffle au jazz en lui apportant sa propre vision du genre et en le modernisant de façon totalement irrésistible. Au risque de choquer, voire même de rebuter quelques intégristes, Larry Crockett se permet de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière mais n’en perd pas pour autant son très grand sens de l’humour et ses capacités d’autodérision !

Si les programmations peuvent parfois surprendre en apportant un cachet un peu étrange à des morceaux qui en deviennent très vite inégaux, c’est par la voix que Larry Crockett va essayer de se faire remarquer, usant autant des spoken words que du chant voire même carrément des textes rapés et n’hésitant à aucun moment à s’offrir quelques guests pour donner un peu plus de variations aux diverses couleurs choisies. On retrouve donc plusieurs vocalistes mâles ou femelles mais aussi des guitaristes dont les moindres ne sont assurément pas Popa Chubby qui vient poser ses riffs tendus sur « Daddy O » ou encore Eric Bibb qui gratte en acoustique sur l’excellent « Leaves », un titre qu’il a au passage co-signé. Un peu de piano, un brin de guitare slide et des surprises du genre du très bref « Row Your Boat », de « We Are Family » où Larry évoque ses proches amis ou encore d’un clin d’œil délectable et bourré d’humour à « Davy Crockett » viennent compléter une douzaine de compos personnelles ou collégiales comme « Last Ride » ou « Don’t Say No » qui invitent globalement à la détente et à la paix de l’âme grâce à une astucieux mélange de soul et de jazz avec quelques touches de funk et de hip hop pour mieux sortir des sentiers battus. Un sacré bonhomme pour un sacré album !