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PAGANELLA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 décembre 2007
 

J’ai pas vu la nuit passer…
(Jackslams – Discograph – 2007) 
Durée 46’07 – 12 Titres

http://www.paganella.org
http://www.myspace.com/paganella

Ils sont originaires du far south-west de l’hexagone et s’ils sont entrés en résistance à grands coups de rock et de power-pop il y a maintenant quelques années, les quatre membres de Paganella auront pris soin de ne pas brûler les étapes, se fendant d’un premier maxi en 2003 puis d’un second en 2005 pour mieux investir les playlists des radios rock et se trouver un public avant de franchir le pas et de s’offrir un premier album en forme de coup de poing ! D’ouvertures pour Blankass et La Grande Sophie en premières parties de Matmatah et d’Aston Villa, Delphine Audevard (chant et guitare), Sylvain Sentenach (guitare), Niko Quaranta (basse) et David Giron (batterie) seront passés des Francofolies de La Rochelle à l’Europe 2 Campus Tour sans trop voir le temps défiler et seront restés fidèles à un rock droit comme un I chanté qui plus est dans la langue de leurs parents. Le Français peut il vraiment être le meilleur ami du rock ? Ces quatre là sont bien décidés à le prouver !

Ils sont énervés et leurs textes ne manquent jamais d’accroche, les bons mots venant se marier sans le moindre à-coup à des notes trempées dans un bain d’acide puis chauffées à blanc sur un lit de guitares ingénieusement mis en place. Alors forcément, ça remue grave et si la voix féminine est incontestablement un plus, la solidité rythmique de la douzaine de compositions proposée par Paganella ne manque jamais de séduire par des aspects qui ne sont pas sans rappeler en vrac les Smashing Pumpkins, Luke ou encore Eiffel. Conscient que c’est de son esprit underground qu’il tire une de ses plus importantes qualités intrinsèques, le groupe a choisi de travailler en totale indépendance et loin des majors par trop formatées, parvenant à conserver intactes non seulement son énergie mais aussi et surtout sa fraîcheur de ton au travers de morceaux comme « Matrice zéro », « La salle des machines » ou encore « Plastique ou porcelaine ». Le public aimera sans le moindre doute se reconnaître et trouver ses marques dans les pas d’une formation qui n’a pas peur de prendre des risques pour en arriver à ses fins ! La notoriété est forcément au bout du chemin …