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JEROME GODBOO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 décembre 2007
 

Humdinger
(Productions Zeb – 2007) 
Durée 48’10 – 12 Titres 

http://www.jeromegodboo.ca
http://www.myspace.com/jeromegodboo

Il est installé à Toronto, dans l’Ontario, et fait partie des meilleurs harmonicistes du cru, mais il affiche également des talents de chanteur et c’est riche de ses expériences acquises aux côtés d’artistes comme Jeff Healey ou Ronnie Hawkins que Jerome Godboo s’en est allé monter il y a un certain temps son propre groupe en compagnie d’une poignée d’amis aux carrières au moins aussi prestigieuses que la sienne. Shawn Kellerman (Deborah Coleman, Bobby Rush, Paul Reddick …) à la guitare, Alec Fraser (Jeff Healey, Bo Diddley …) à la basse et Al Cross (Big Sugar …) aux drums complètent un tableau déjà réjouissant sur le papier et c’est à un nouvel effort essentiellement dédié aux compositions personnelles de son frontman que le combo s’est essayé avec un réel talent ! Amateurs de bon blues et d’harmonicas flamboyants, c’est à vous que cet « Humdinger » s’adresse …

En douze morceaux dont une seule reprise, l’étonnant « Don’t Cry Baby », Jerome Godboo and friends arrivent indubitablement à nous faire taper du pied grâce à un blues à la fois entraînant et stylé, le côté populaire ne manquant jamais de réjouir le chaland tandis que le versant soul bourré de classe séduit lentement mais sûrement le mélomane avisé. Avec une voix qui se tient plutôt bien et qui sait s’adapter à chacun des styles visités, Jerome Godboo se montre comme un très bon musicien mais aussi comme un compositeur aux talents multiples capable de s’aventurer dans un registre très chicagoan ou au contraire à la demande dans un autre plus west coast. On cèdera plus particulièrement selon ses affinités personnelles à un « Beans », à un « Wounded Healer » ou encore à un « Rock To Build A House On » mais c’est à un ouvrage à savourer dans son ensemble que l’on se trouve rapidement confronté, ses multiples couleurs devenant complémentaires au fur et à mesure des rotations dans la platine pour en arriver au final à un véritable arc-en-ciel qui n’attend pas la pluie pour se révéler pleinement. Il y a des phénomènes qu’il ne vaut mieux pas essayer d’expliquer et la sensualité qui se dégage de « Humdinger » en fait partie. L’essayer, c’est l’adopter …