lundi, 03 décembre 2007
Zénith an II
(Musea – 2007)
Durée 68’12 + 71’08 – 11 + 11 Titres
http://www.angemusic.com
http://www.updlm.com
 Qu’il est bon de se souvenir de cette fin d’après-midi automnale de 2002 où Ange faisait sa fête Porte de Pantin, de cet accueil que nous avait réservé le Père Décamps mais aussi toute la bande à Ange dans ce Zénith parisien qui regorgeait d’invités, et non des moindres … Alors quand on a appris que cinq ans plus tard le double ouvrage de cet événement inoubliable allait arriver dans les bacs au moment où le groupe s’offrait son Olympia, on n’imaginait même pas que nous puissions passer à côté ! Difficile de résister à l’appel de Christian et Tristan Décamps, de Caroline Crozat (chant), d’Hassan Hajdi (guitares), de Thierry Sidhoum (basse) et d’Hervé Rouyer (batterie) et de leurs ex-collègues ou nouveaux amis Gilles Péquignot (violon, flûte), Claude Demet (guitare), Daniel Haas (basse), Guénolé Biger (batterie), Francis Lalane (chant), Jean-Marc Miro (chant et guitare), Manu de Tryo (tablas), Jean-Pascal Boffo (guitare), Serge Cuenot (guitare) ou Nono Krief de Trust (guitare) venus se joindre à la fête comme l’avaient si gentiment fait Chraz à la présentation et Juan Ramirez à la peinture. Nostalgie, quand tu nous tiens …
On replonge tête baissée dans le grand show bien réglé de cette journée de folie qui avait demandé maintes préparations mais que rien ne pouvait venir perturber, ni l’arrivée tardive de certains invités, ni les sempiternels problèmes techniques et acoustiques pris en charge avec un talent évident par Nono Bourgoin, artisan des belles heures d’Ange parti les regarder d’en haut prématurément … On se souvient d’une soirée magique où la set list faisait la part belle à des chefs d’œuvre comme « Le ballon de Billy », « Adrénaline », « Ode à Emile », « Shéhérazade » ou encore « Le bal des Laze », du plaisir évident qu’affichait le maître de céans à retrouver sa rythmique de l’époque bénie où naquit « Emile Jacotey », de la joie palpable qu’avaient tous les guitaristes présents ce jour à se retrouver à croiser le fer sur un final « Autour d’un cadavre exquis » ! Il est des jours que l’éternité garde à ses côtés et ce 13 octobre 2002 en fait indiscutablement partie, alors que des loges et du coin de scène nous assistions à ce moment d’intensité succulente entre un groupe, ses amis et surtout son public, celui sans qui rien ne serait vraiment possible. Des textes fabuleux, des musiques réjouissantes, un jeu brillant et des voix complémentaires, tout était une fois encore réuni pour que l’Ange nous donne rendez-vous à toujours sur le rêve … Ce double album en est la réplique fidèle et comme tout album d’Ange, il s’écoute religieusement, voire peut-être un peu plus !
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