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ERIC LAVALETTE BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 décembre 2007
 

No land’s man
(Autoproduction – 2007) 
Durée 37’09 – 10 Titres 

http://www.ericlavalette.com 

Récent finaliste du Tremplin National Blues-sur-Seine dont il est reparti avec le prix spécial coup de cœur décerné par W3BluesRadio, Eric LaValette Band est un combo électrique qui nous vient de la ville rose et si son leader est un éternel déraciné, son blues ne s’en ressent que mieux ! Après une première démo sortie en 2004, Eric LaValette et ses acolytes se sont replongés dans les compositions et c’est riches de premières parties pour Awek, John Mayall, The Pretty Things ou JJ Milteau qu’ils sont retournés en studio pour y commettre un premier véritable hold up musical. Aux côtés du guitariste et chanteur se pressent Olivier Roumy à la basse, Benjamin Richard à la batterie et Greg Lamazères à l’harmo, ce dernier ayant dernièrement cédé à l’appel d’une retraite méritée et se voyant désormais remplacé à la scène par le claviériste Josemi Redondo. La voie du succès semble désormais pouvoir s’ouvrir grâce à ce sésame aussi concis que solidement préparé …

De blues rock bien carrossé en blues lent subtilement servi, Eric LaValette et ses sbires s’y connaissent plutôt bien pour nous mettre immédiatement sur le cul et si le ton général de leur « No Land’s Man » n’a pas grand chose à se reprocher tant dans le volume que dans les arrangements, c’est l’intelligence globale de l’ouvrage qui est la plus marquante tant on comprend dès la première écoute que le groupe est à son sommet et que ses membres on véritablement pris leur pied à enregistrer la dizaine de titres personnels qui nous est proposée. D’un « Mister Cashier » à un « From Right And Wrong » en passant par deux excellents « Railroad Tracks Blues », le premier en électrique et le second en acoustique, c’est un éventait plutôt bien déployé sur les différents genres du blues qui s’ouvre à nous, Chicago restant généralement en ligne de mire mais se laissant parfois rejoindre par de fortes colorations comme on les aime du côté de Toulouse. Reste maintenant à mettre les morceaux au point pour les adapter à la nouvelle configuration scénique du groupe mais à n’en point douter, la voix racée et la guitare ingénieuse d’Eric LaValette auront tôt fait de mettre tout le monde d’accord à son sujet ! Un des groupes qui montent très vite du côté du Sud-Ouest et dont on devrait rapidement entendre parler sur tout le territoire national, c’est du moins tout le mal qu’on lui souhaite…