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L-DOPA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 décembre 2007
 

Pachyderme Garage
(Comotion – Socadisc – 2007) 
Durée 53’41 – 12 Titres 

http://www.l-dopa.net
http://www.myspace.com/flyingrats 

Ils sont censés augmenter le taux de dopamine de tout être qui passe à portée de leurs amplis et à bien s’y attarder, on se rend très vite compte que le nom choisi par L-Dopa pour se produire à la scène n’est absolument pas usurpé ! Bien décidés à faire du rock, encore du rock et rien que du rock, Eddie Vader au chant et à la guitare, Guillaume Magne à la guitare, Yannick Bailly à la basse, Erik Maunoury à la batterie et Loran Bozic au violon ont posé leurs premiers jalons avec un maxi puis avec un album et c’est de retour au sommet et portés par des premières parties comme celles de Brant Bjork & The Bros et de No One Is Innocent que les Parisiens annoncent leur retour dans les bacs au début de l’année 2008 avec un effort qui reprend à son compte leurs influences allant de Jimi Hendrix à Queens Of The Stone Age en passant par Primus … Tout un programme !

« Pachyderme Garage » tire sans doute son nom de la lourdeur du son qui l’habite par moments et du volume donné aux guitares du début à la fin de l’ouvrage, mais plus que ce qui en ressort, c’est la manière dont l’ensemble est arrangé qui se montre intéressante, L-Dopa prouvant par l’objet que tout instrument quel qu’il soit peut se marier à un rock, aussi virulent et enflammé soit il. Passant de la folie la plus destructrice aux ambiances planantes comme on les aime, le groupe impose à son public sa propre façon de voir mais argumente ses idées à grand renfort de morceaux taillés à même le nerf, passant d’un « 27’ » à un « « We’re Gonna Get Through This » et d’un « Dipsomnia » à un « Dirty Little Pretty Scary Thing » sans même que la transition pourtant parfois abrupte ne surprenne. Que c’est au tour du violon de dicter le riff, c’est toute la panoplie des sonorités qui s’en voit renversée et on se retrouve avec de véritables bombes qui savent, à l’instar de ce que font régulièrement les Red Hot Chili Peppers, laisser entrer une bonne dose de groove et de fun dans leur construction. Ajoutez à l’ensemble un soupçon voire parfois carrément une bonne dose de moog, de Fender rhodes, de melodica ou de synthés et vous vous retrouvez avec à l’arrivée un album sorti d’un bon mètre des sentiers battus. C’est à chaque fois l’originalité qui paie et L-Dopa l’a très bien compris !