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MASALA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 décembre 2007
 

Drifter
(Metalfreak Records – 2007) 
Durée 41’08 – 10 Titres

http://www.myspace.com/masalatrio

Du mélange d’épices indiennes auquel il emprunte son nom, Masala a su garder la saveur et justement cette idée même de mélange qui le pousse à faire une musique dans laquelle les influences sont diverses mais se retrouvent unanimement unies autour du moteur évident qu’est le rock. Quelques mouvements dans le line up n’auront pas empêchés Franck Da Silva (basse et chant), Fred Mariolle (guitare) et Mathys Dubois (batterie) de mettre au monde cette première œuvre commune qui fait suite à un maxi et si chacun jouit d’expériences respectivement acquises chez Tronckh, Hertz And Silence et Treponem Pal, c’est à une recette carrément originale que le trio nous invite puisque l’on y retrouve des touches de couleurs empruntées à Queens Of The Stone Age, Incubus, Björk ou encore les Red Hot Chili Peppers. Tout un programme propice à nous mettre les papilles en éveil …

On s’accordera à dire que la voix n’est pas, et de loin, le moindre des arguments à utiliser quand il est question de mettre en avant la qualité de « Drifter », mais plus qu’un simple organe que Franck sait emmener au plus juste dans la direction de morceaux qu’il écrit en collaboration totale avec le groupe, c’est toute une alchimie qui se crée autour d’un chant capable de se faire porter aussi bien par une mélodie pop que par des relents funk ou metal. Rejoint par une nuée de guests où l’on croise pianos, mandolines et violons mais aussi drum-machines et voix additionnelles, Masala se laisse aller à des morceaux totalement barrés dans le genre de « Planet Earth », « Out Of Time », « Dream Machine » ou « My Friend » et si la « Phonétique mentale » est un moment évoquée, ce n’est que pour mieux mettre en valeur des textes où il est question de sujets comme la trahison et où les incertitudes se conjuguent avec une quête plus ou moins clairement avouée de la vérité. Tranchantes ou au contraire éthérées d’un psychédélisme délicatement orchestré, les compositions laissent une grande place à l’émotion et donnent au riff une véritable valeur fédératrice unique à chaque morceau. Le modernisme se marie assez ingénieusement à un respect naturel des traditions et si on se croirait par moments dans le prolongement plus ou moins naturel de ce que faisait jadis Led Zeppelin, ce n’est que pour confirmer que Masala a un bagage musical bien accroché à ses basques … A confirmer en live !